Au matin les lèvres des taupinières ; les abeilles folles en groupe brûlent aux virées musicales / ce printemps semble siffler son arrivée et fanfares /citronnade magique et mon cœur bat mal / prétexte pour boire le vin à ton sexe enflé
Promenade des bourgeons / pousses boutons / ensorceleur magie du temps / explosion de vies multiples aux allées sans fin ; renaissance de mes mains, renouveau ivre et floral / efflorescence des creux et déliés
Je peine à nouveau dans le soleil affolé
Des chignons dans les arbres font des bosquets
Je me perds dans les signes évidents
Me reste que moi, que moi et mon infinie insignifiance
A pas lents / dans le peuple malheureux / nous créerons des clairières
Irradiantes / quand la sève monte aux hauts pins, pieds dans l’eau /
Matin clair