Et c’est un corps ; toujours le même, toujours différent
un astre, une baleine échouée aux couleurs orangées, la nuit qui scintille par alternance et fait phare pour le reste du monde
on s’y blottit parfois comme un animal apeuré, en attente du monde à venir
Ce serait un poème ouvert sans verrou
ou un autre dimanche très doux
une fine musique, un oiseau qui chante, un brin d’eau en refrain
Ton corps haché par la lumière
Et ton entrecuisse, résidu de mes pensées, où j’y meurs
Enfant émasculé
Ton corps est un bateau grand et beau
Un bateau-feu, un bateau-phare
Mes fêtes galantes mes fessiers très hauts mes horticoles desseins
Mes ivresses mes ivrogneries
Ma
Mangeaille
Du
Dimanche
Mon clémentinier
Mon manège à moi
Ma chapelle, mon chapeau, ma tourterelle