une ferrure
un cadenas, une serrure
j’étais fervent, brûlant
un concert en toi comme une prairie
un gain, un solde positif ; être en toi pour bien s’envieillir
mon amour t’inondait
ta peau pulsait de micas
et le simple contentement du jouir
et des grains à parsemer
comme une contagion du plaisir
j’étais en toi comme une ferrure
un extra du temps en plus
ou une extase opalescente
bleutée d'une ancienne verrerie
ton corps de corroi de corset
entrecoupé de peau éphémère
armure où je pose ma ferrade
mortellement excessive
tes sourires piaillent
un portail à dégonder
dégager ton sexe exalté
puis inviter le fou en moi
pour peigner ton pampre
à ta joue ornée
ramure magique
j’ose ôter cette ferrure
et enfin la vie qui gicle
et le givre sans mots
du vivre en toi