le ciel est colossal avec ses geysers pulsant l’air
de nombreux nuages dystociques brament l’univers
la robe au sol
comme un chiffon une gifle de ton corps
un intervalle au passant
et moi qui demeure
l’espacement cuivre
ton sexe de calisson
ferveur le soleil revient
ici-bas sur terre où il faudrait vivre
parfois ta peau ornée sanguine est mon sanctuaire
le ciel grand dehors est sans-dieu a un goût de santal
c’est un trésor d’être vivant au sein de ce monde
vésicules dentelées où mes ongles crochent mal
déraison de toi même dérisoire oraison, amour
c’est une closerie que de toi je comprends si mal
comme une frénétique fin de vie où tout serait à faire
j’ai beau déverser en toi toutes mes déviances
je besogne trop dans ce monde pour enfin t’appréhender
aseptique amour
amour amaigri
il faudrait revenir à ma solitude épave
obscènes et obscurs débris de vie