dans ces rêves d'hier, d'hier et là
l'inde de tes yeux grands longs, rivages fleuves
s'inversant coulant à reverse le creux dans moi
je tire des rimes incréées sur ta peau brune
jungle de tes cheveux
le soleil montre ses fesses à la lune
nous sourions devant nous-mêmes
je me prolonge dans les cieux gros et je rate mon virage
j'aurais tout perdu
dans cet univers étoilé des villes sans étoiles
ton corps d'aluminium qui tangue
dans l'eau ou ailleurs ou plus loin ou dehors
j'estime ma position
longitudinalement je meurs comme un crapaud ivre d'irréel
je ne vivrai plus dans ce passé là
la brune chevelure dans ses détours m'a fini
je n'espère rien de cette douce chevelure-là
me reste des accords de guitare
me reste des odeurs de papier pourri sur des murs humides insalubres
des odeurs de soupe
un escalier et en haut une chambre offerte à une cour
un lit au sol défait
et : mon premier passage toulousain