qui savait si bien agençer les mots :
Louis Aragon
j'aurais aimé avoir un tel grand père :-)
Mon coeur battait comme une voile dans ta voix
C'était un soir de toi quand les portes sont closes
Et comme un vêtement sur la chaise repose
Tout le long passé nu des choses que l'on voit
C'était un soir pareil à tous les soirs absents
Quand le monde a de tout mémoire machinale
Il est trop tard déjà pour lire le journal
On n'entend plus la voix que de son propre sang
Il saigne quelque part un sanglot de jardin
Ou peut-être c'était un chien d'inquiétude
L'oreille longuement fait du silence étude
J'écoute sur mon coude et voici que soudain :
TU REVES

On n'est plus obligé maintenant de passer par le PCF
pour acheter les oeuvres du poète :-)
La Pléiade nous offre un bijou d'exception :
