une diction pour finir /
Les beaux poèmes lus à forte voix ont fui dans le noir
loin dans la nuit silencieuse
Dans cette seconde moitié d’une journée si insolite remplie de dormeurs épuisés
perdant dans leurs rêves leur moitié d’humanité
Tous ces rameurs de la journée
ces travailleurs obligatoires
qui depuis longtemps ont perdu une partie du sens de leur vie
Il n’est pas de littérature, ni de corps en sueurs, ni de lointains voyages
Au mieux quelques musiques, ou quelques traits de couleur
pour émouvoir
C’est l’homme de glace – dit l’écrivain – qui lit en silence loin du feu
chacun sait qu’il peut aimer, il en est capable, il suffirait de peu de choses

Valentine :0056: 02/05/2009 22:45
Claude 02/05/2009 08:25