Où vivre ?
Il y a ceux qui se contentent de tout, et moi satisfait de rien, car cela peut être mieux ; le « toujours mieux » m’irrite, m’empêche de vivre, me ralentit
C’est l’absolu du vivre que je veux, et non son quotidien
Découvrir
Découvrir : s’étonner, être curieux
Je suis momentanément sauvé par cette curiosité que j’ai des autres, des pays, des idées, d'autres corps
malgré une très grande fausse indifférence que souvent j’affiche
les artistes m'impressionnent, on y donne du rêve, de la couleur, des perspectives, de longs couloirs, des corridors comme des appels d'air, un peu de vie si simplement
Sitôt dans le déjà-connu il y a l’espoir qui s’envole : les bouffeurs d’espoirs, on les appelle, ceux qui sont certains d'eux lorsqu'ils parlent, sûrs d'avoir raison
moi, je doute en permanence
C’est un oiseau qui n’aime que les paysages neufs
Ce n’est pas que le paysage où il se pose lui déplait tant
Mais il devine tant et tant derrière ces montagnes, ces lacs et ces forêts profondes : s’il n’y va pas, il perdrait sans doute cette raison de vivre…
On en revient au nomadisme « intellectuel » de Kenneth White qui serait une bonne clef de voûte… La géopoétique
Celui qui pensait ainsi rêvait seul dans son lit
Le matin au réveil, il se défoetalisa avec quelques difficultés, très engourdi, lombes raides, plié comme un vieillard
3 jours qu’il dormait
Dans l’appartement, il s’éveilla, reconnut où il était
Puis les cris, il se mit
Les cris diffusaient, se pénétraient, chaque pièce participait…
des hurlements, dirait-on...

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