oui l'irréel a trop parfait
il dure murmure mots passés
découpage des haies
de nos sculptures éloignées
prétend nous fendre ennemi enneigé
silhouette de lunes enlacées
lit où d'adroites couvertures
pures de chevet flottent
laisse au fond qui allaite
cette enfance en liesse si peu muette
me dire dans le creux de toi
les cris atteints de mes cheminées
verdoyants doigts écartelés
sur ta couture défaite en fumée enfumée
il hésite sur les poses et ose
merveilleuses écritures offertes
et alertent tout ton éveil rose
il viendra dans des années
un temps de passe éveillé
mon sexe pieu défait en l'air
aurait l'air de tes yeux éclairés
oui l'irréel a trop parfait
le temps des temps est arrivé
défaits nos livres du passé
et les pages arrêtées
comme ces draps trop pliés
en nos corps dérangés