remontant les terrains vagues
Ils parsèment d’étoiles légères
creux et bosses
Va et vient dans la terre
Les monstres sont là à guetter nos airs
Trompettes forte musique déplaisent au filon
L’eau des rivières coule en biais
les chiens sautent et traversent comme des cabris
le monde vit
l’air pousse des chants divins
Force de dire le vent qui me traverse
Je suis le buvard de ce monde entier
Il faudrait se perdre dans des drogues solides et voir l’infini
Vers plus loin on recherche
Il faudrait dans tous les corps féminins et roux les corps naturels
Prendre le dessin de tes formes et reproduire en vain
L’essaim au ventre de ton sexe
Sexe des rivières sexe des rochers
Sexe des lumières sexe de verdure
Sexe enflammé
Sexe en retrait sexe à mentir
Sexe à définir
Sexe à brouiller
Manger manger manger
Tout mon désespoir d’un coup pour finir l’age d’homme
et comprendre l’éternel serein monde et le bleu arc-en-ciel
le bleu ciel comme un peignoir divin
Finir enfin ces mots en vains et de parfaire
en vain cette peau comme un désert vers la lumière enfin !
Finir en vain divin : aux coupes des amis je dis : enfin !
