les terres
les cieux ou les gouffres immenses
il faudra reconnaître découvrir
travailler
chercher dans les creux et trous
écarter les bras
ne pas se noyer basculer dans le vide en arrière
bras ballants gesticulants
ressentir ces sensations de vide
définir la vie comme une vaste lacune
l’amertume du vide en nous
qui nous ronge nous nourrit nous abreuve
le vide le vide qui nous définit nous nomme
c’est silence de le dire
le grand vide est en nous
il nous soutient c’est l’équilibre
le grand funambule dont on fermera les yeux plus tard
à la toute fin
tu dis quoi : toujours pareil ?
pourquoi ne pas vivre puisque tu vis ?
PUIS dans un grand bruit
d'une grande déglutition :
finissant ainsi la vie, tu la nommeras peut-être