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"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
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 Guillaume Apollinaire

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"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

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Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
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Fernando Pessoa


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"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

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Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
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______________________________________________

 

20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 15:14




à Rimbaud
Je dirai le désert
Et les fleurs qu’il a sous ses semelles semées

Il reste l’homme aux yeux charbon et les mauvaises photographies
où il pose tordu, bancal, sans sourire
Il semble fixer et juger le photographe
Et pourtant ces nouvelles sciences le passionnèrent
Il a le corps maigre de ceux qui vivent trop ou trop vite
Epuisant leur horloge ou malnutri

Fatigué, il poursuit son père dans les déserts arabes (**)
Traversant toujours de ses longues marches
« les membres brisés par mes longues errances »
( = écrit à 14 ans, impressionnant quand on connait la suite)(*)
Abandonnant soudainement tout ce en quoi il excellât

Cherchant son altérité de poète « ailleurs », silencieux dans ses pas
Silencieux dans son humanité, cassant sa poésie pour descendre au Sud
Et fuir ce redoutable hiver européen de 1879-1880 dont il parle sans cesse
mais :
Le soleil - Shams (féminin en arabe) – est aussi dur que l’hiver
pourtant :
 Segalen dira de lui qu’il est un « prototype de résistance à la chaleur »(*)

Aden est là.
Plus tard, déçu, insatisfait et malade, son or à la taille, il sera accompagné par seize robustes noirs vers son destin européen, sa fin à Marseille, une jambe en moins à payer
Il mourra seul, sa mère et sa sœur, uniques et derniers compagnons

aucun ami ni africain ni européen
juste son seul silence de voyant



(*) : (cité par Alain Borer)
(**) : (son père fut longtemps capitaine du bureau arabe de Sebdou, en Algérie)


« D’Europe en Arabie ou en Afrique, Rimbaud passe du « même désert, à la même nuit. » Alain Borer : Rimbaud en Abyssinie, Seuil, 1984

« Ma journée est faite. Je quitte l’Europe. » Rimbaud
« Tout cela est très bien et l’homme a tenu parole. » Verlaine



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commentaires

F
<br /> m e r c i<br /> c'est bien d'être "élève" de Rimbaud<br /> c'est un bon professeur :) <br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je suis "une élève " de Rimbaud. J'apprécié beaucoup ce commentaire sur le poète aux semelles de vent.<br /> Merci<br /> Sophie<br /> <br /> <br />
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C
bonsoir Marco, je peux à nouveau "commenter" sur ton blog (hum, les mystères de l'informatique...)Langueur est un très beau mot, il y a tant de choses cachées derrière ces trois syllabes !!!langueur, désert, rimbaud cela me fait penser au livre "SAAD" d'Alain Blottière, tu connais ? (c'est à lire au printemps, quand le soleil se fait un peu attendre ;o)Sinon, merci pour ton mail, et je te retourne le compliment.à bientôtclaude 
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M
écrire pour lui fut quand même un raccourci pour vivreson enfance, son adolescencece qui étonne toujours et moi particulierementc'est cet arrêt subit et définitifil aurait pu par exemple envoyer des poèmes ou de la prose d'afrique ou d'arabie à sa mère ou a Delahaye , mais nonvu la force du personnage c'est intriguant  
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M
Ecrire ce n'est pas vivre... même vivre mal!Peut-etre que ne plus écrire, c'est la fin de la souffrance, et comme c'est dur d'atteindre ce terme-là : ne plus souffrir...
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