dans la ville étonnée,
saisissant chaque bruit sucré,
je regarde la lenteur du pas des belles,
aux hanches arrondies-hirondelles,
dans les cuisses de nylon fusent les rues
(Daguerre est restée nue)
il est un balancier de l'amour au calme prudent qui m'encourage à écrire,
les pas sont larges aux jambes gainées
sexes étolés ou robes d'été
acrylique aimé, cheminées de fées
il sera dit ce quartier de Paris inconnu où le passé-suicide- draine sa lymphe
chaque pavé ovalisé
ce magasin Goulet-Turpin
et ces plaques bleues que le vert cerne
les soirs sont tous pareils
excepté leurs amour
en offrande à mon égoïsme
les amants s'abêtissent
se pâment et creusent leur tombe tournant en rond
commenter cet article …