A l’air
Où le temps immobile
Sifflote un cigare de spleen
Barrant ses lèvres
(et bague au doigt pour dire aimante)
…/…
ambre cette chair et chaque cellule sensible
courbes ombrées que bonheur dessine
lèvres en un matin mouillé
me tirent
quelque peu
en arrière
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notre prochain roman
sera celui de l’inutile
de la suffocation
du repli
puis de l’étouffement
lente ô lente asphyxie
poissons gobant l’air croupi
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oh
cime
immobile
puis coup de vent (coup d’air)
l’oiseau ailé s’élance
cime tressante
ainsi élasticité de chaque seconde de ma vie
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dans l’urètre de mon sexe, le vent
les jupes se déplissent viergement
en cinéma noir & blanc : des corps sans sexe
je suis poilu de toi
me vois-tu je suis nu dans ta rose
l’espace dans tes cuisses crie par manque d’ouverture
mes organes gangrenés
écrin utérin
délires délicieux
tout dans toi est planeur
dis moi dis moi
car je ne sais plus où
distinguer ton corps
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frenchpeterpan 24/05/2006 23:08
Nat 24/05/2006 13:41