Les toisons ensoleillées, des sexes heureux
Quant à moi
Je m’efface en
discrétion totale, timide inconscience
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Structure de mon être
Va se disloquant en mille mots
Bégaie mes nouveaux poèmes
Je trie ton sable
cette plage immense
plage sans fin, tu y disparais, grain
quartz sensible, vivant
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la fin du chemin est proche
se dessine à ma vue
l’air alentour rare
à ce point de non retour
j’aimerais à ce point voyager
et oublier oublier tout le reste
parfaire mes yeux aux raies de couleur
et oublier
oublier
vous oublier
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vite écrire
illusion du vivre
mais moi qui ne vis guère
naguère poète
je devins renonçant
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rondeurs de champs à l’infini
grand angle naturel
ma dordogne se plisse en champs
de telles teintes
restes d’une palette criarde et douce
quelques pinceaux hérissés encore
de vert dégoulinant
dans tes seins vertigineux
belle femme, belle fille
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Celle ?
Où se cachent ses lignes blanches
Et ses bouclettes
Son corps noir outrageux aimable
Où ceux d’entre mes rêves es-tu dans quelle quiétude
Sur quels nuages s’effiloche ta laine
Où celle
En robe blanche
Mais quelqu’un m’attend ?
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Reporter-cameraman de vous toutes
J’aimerais vous repeupler
Avec mon piteux sexe à tout faire
ô vos corps-peupliers
Vos ramures-souplesse
Moi phallus nacré, sucre losange féminin
(par intérim quoique)
amoureux eutocique (car je vous aime) il me reste
vos parfums impossibles à oublier
votre corps c’était mon établi
on avait tous les outils sur place
sous mon duffel-coat je vous attire
ma chambre est belle à vous dénuder
la musique est céleste les lumières en bague
le silence ou calme
on s’offre à nous
blanche blanche blanche
jamais – vraiment une peau si fine
(douce , douce incroyable)
à la face interne de tes cuisses
ON A TOUS 18 ANS
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