des parenthèses d'écriture sur le vivre que je vis
sur le temps de l'enfance passée, sur les irréalités de mes désirs de mort
à voir, etc...
j'ai compris dans la solitude réelle des grandes villes, ce froid obscur où je me frayais passage et mon visage hagard
les femmes sont inaccessibles dans leur drapé de mode, et lointaines
tous ces gens arc-boutés dans le froid, mains aux poches
chacun court
nul n'écoute
tout est seul
j'écris pour meubler, peupler ma solitude ; et oublier ; c'est tout ; je ne suis pas un écrivain ; sitôt avec mes amis la fuite dans l'écriture ne m'attire plus.
"J'aime les murs qui changent" dit Piccoli dans "Max et les ferrailleurs". J'ai retenu cette phrase, sublime Piccoli.
je ne sais pas vivre comme il faudrait, je me poste toujours en acteur, des poses et déchéances d'artiste ;
j'éprouve toujours le besoin de me justifier
c'est une mauvaie habitude qui ne sert à rien et me coûte beaucoup
je me parle trop souvent : victoire de la solitude
te voilà, tu passes devant la fenêtre, un air de nougat dans ta démarche

des hanches souveraines
une femme-enfant
bien sûr
mais aussi une femme-mère
une femme-enfant qui puisse enfanter
un bassin d'amante et jeune
un bassin aussi, large, et qui laisse bien passage
pour Toi l'enfant qui voulait enfin Naître ...
Enfin :
déjà la peau de ta cuisse tremble là où le soleil a fait tache.
but knowing that though living at random
there is a tendency to stress
the essential in the random." Kenneth White
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