le vent assommé de bourrasques,
au dehors les grands pins et leurs verts aggressent
profèrent force et indifférence au genre humain
ils sont comme des stalles pour diriger mon chemin,
un pavage naturel, un lien, un lieu pour m’aider
Il y a dans dans cet air où
le ciel parfume
des odeurs d’infini
des idées d’homme complet
ou des « idées de révolution »
L’homme perçoit ces nuages-là comme des amers
nuque pliée au sol, puis regard aux cieux
L’attente incertaine des dieux imbéciles est douce-amère
Ne restera que le silence du vent dans le grand silence humain
Et la difficulté de se construire seul, isolé du reste humain
Et pourtant je ne suis pas un corail, et ma solitude est donc sans faille et totale
Les grands pins tremblent dans le mistral sans fin