poivrée, à cette heure matinale, ta sueur
à l’hypogastre de tes collines, je lèche, patinée peau fragile
de ta couleur noisette, il reste où ta peau frissonne
couleur d’enfant, j’étais le mage en grand
Les geysers ce matin au soleil fainéant
teintent
Les étourneaux qui strient et vrillent les cieux marron
Et puis : brûlures du soleil sur les toits endormis, protecteurs
La terre est amicale et ses gradins immenses,
immenses pour l’immensité des hommes
le sang qui fouille mal a mité mon âme
mille thèses dît-on sur les vies humaines
laiteux sentiers fissures entre les doigts aimants
en vain, en vain, vainement et flamboiement
pour lire aussi toutes ces peines brutales
et pourtant l’entrain du monde
la grande embase
et puissante d’où tout s’élève
juguler cet épanouissement
les coquelicots étaient rouge sang
et rose avant fraichement dans leur cocon
puis brunis
embuées les fleurs naissent avec minutie
Puis la césure, le monde ou toi-même coupé en deux
Histoire d’un rythme adouci
Il est resté de ma vie une marbrure jolie dans un coin du monde, orogénèse absente, signe de mon insignifiance
