
Bon personne n’a trouvé Norge (initialement Géo Norge), pseudonyme de Georges Mogin, poète belge francophone né en 1898 à Bruxelles et décédé en 1990.
Tout cela n'est pas très bon pour mon foie.
Sa poésie revêt une grande diversité de formes. Sous un habit trompeur, celui d'un langage simple, accessible, parfois enfantin, à l’humour omniprésent, la poésie de Norge a une réelle dimension métaphysique. Poète inclassable, ce grand « Stupéfait » d'exister ne cesse de s'étonner : comment peut-on être un humain ? Sa poésie allie concret et métaphysique, sensualité et cruauté, vérité et incrédulité, fringales terrestres et soif d'infini. Passionné par la vie dans la diversité de ses formes, il traite aussi bien des étoiles que du lombric ou de la mouche. (Wikipedia).
En 1959, Norge reçoit le Prix triennal de Poésie 1956-58 pour son célèbre recueil « Les oignons ».
Les Poèmes de Norge ont été chantés par son amie Jeanne Moreau sur des musiques de Philippe Gérard, ce dernier recevra encore un prix Charles Cros pour ce disque.
Comme il ne se prenait pas beaucoup au sérieux, on a souvent tendance à ne pas le prendre au sérieux.
C'est un tort : sa poésie, pour légère qu'elle puisse paraître (dans le sens où la poésie de Charles Cros, de Germain Nouveau ou de Jules Laforgue est légère) n'en rend pas moins compte d'une palette étendue de bouleversements intérieurs, où, entre autres, la foi et le désespoir ont chacun leur tour. Comme René Depestre, Max Jacob, Desnos, il ne joue pas au poète, il est "le plus naturellement du monde poète" et plutôt que d'essayer de nous impressionner par des acrobaties verbales, il voudrait bien nous parler et nous rejoindre. Sa langue colorée, charnelle, vivante, joueuse, sa "langue verte" pour emprunter le titre d'un de ses livres publiés à la NRF, y parvient le plus souvent.
indice 1 = feuilles végétales
indice 2 = larmes aux yeux

UN JEU par MOIS
le premier ou la première à répondre gagne...
de qui sont ces "vers" ? =
"Joli tambour qui jette dans l'automne
Et rataplan planplan, ventre de biche,
Cette voyelle éclose de consonnes,
Ta peau répand une clameur si riche
Qu'un noble soir, un noble soir se lève
A nos côtés dans les rouges du rêve,
Un noble soir exalte la misère
Et rataplan planplan, ventres ouverts,
D'être si jeune et mourir à la guerre."
Si le 31 décembre à minuit, personne n'a trouvé, je mangerais mes calissons en toute gaieté :-)

NB : 3 réponses maximum par joueur (euse) S V P
indice 1 vers le 10 déc et indice 2 vers le 20 si nécessaire...
un indice 3 "très facile" le 31 si besoin, parce que mon vilain médecin m'interdit de manger des calissons son son . :-(
Pierre 01/01/2007 17:18
nathalie 01/01/2007 10:10
Pierre 31/12/2006 21:37
Pierre 31/12/2006 21:33
frenchpeterpan 31/12/2006 16:17
Paul de TICET 31/12/2006 15:53
frenchpeterpan 31/12/2006 09:53
nathalie 31/12/2006 09:43
frenchpeterpan 24/12/2006 08:36
nathalie 23/12/2006 18:01