Nous tairons jusqu'au silence
Nul oiseau n'est coupable
Du tumulte de nos coeurs
La nuit n'est responsable
De nos jours au fil de mort
Il n'est que grande innocence
Et des colonnes en marche
Mais les plaines soulignent
Notre solitude de leur blé.
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note unique
Au plus serré des doigts
C'est le mur qui sans trêve
L'isole à jamais de toi
Il n'est rien que des songes
Le tien est de croire prendre
Quand tout te fuit par le sien
Quand le tien même te fuit
Les arbres et leurs sèves
Sont à d'autres sources
Plus dure que leur rêve
Il n'est pas d'écorce
Tu les poursuis en vain
Ils poursuivent leur rêve
Tu cours tu n'atteins rien
Tu es le mauvais élève
Passe comme le vent
Passe comme la vie
A peine soulevant
Le poids d'une chenille.
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