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"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
Dominique Noguez

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Qu'elle me faisait peur."
 Guillaume Apollinaire

"In a place far away from anyone or anywhere, I drifted off for a moment." -- Haruki Murakami --


"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

"J'écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu'il faut nier."
Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
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Fernando Pessoa


« La mort c’est l’infini des plaines
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"Quand je dis « je », je désigne par là une chose absolument unique,
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"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure

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Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 06:34
    On ferait plutôt mieux de se caresser mutuellement doucement
– dit-elle – au lieu de se bagarrer.

La dispute avait prit fin ainsi.
Dehors, sous les grandes étoiles, elle avait le buste nu et sa poitrine appelait mes lèvres gourmandes et mes doigts aux idées fixes.
La lune pleine permettait de voir comme en plein jour, une couverture au sol nous protégeait des agressions des herbes sèches. Et ses fesses rondes cachées par une jolie jupe jaune vif.

Les choses du corps comme on dit, il faut bien que les corps exultent disait Brel.
Les doigts allèrent donc à la rencontre des tissus qui gonflent, exsudent, fabriquent des sucs. Là où de nombreux nerfs se sont positionnés, pelotonnés en grappes.

    C’est un automatisme étonnamment efficace. Celui des actifs corporels. Celui des cerveaux aussi, toujours aptes à quémander des miettes  de recherche hédonique.
Elle avait en bonne théâtreuse choisi la couleur de ses sous-vêtements, ils allaient comme un hâle au grain de sa peau. Peau d’été enrichie de soleil. Et un très fin et discret maquillage comme je les aime. Du coup mes mains furent vite ankylosées, bouche et langue asséchées car trop abreuvées.
Je rêvais au "déclin de l’empire américain", les discours durs des hommes sur les femmes et ceux tout aussi durs des femmes sur les hommes. Et ces inconnues du désir, cette libido que Jung qualifiait de désir primordial.
    Jusqu’où pourrions-nous aller ? A quelle falaise arrêter notre élan ? ou nos envies ?
Et ces fantasmes si différents entre hommes et femmes. Tout ce qui se complique.
Comment les satisfaire, les comprendre, les interpréter ? avec une éternelle insatisfaction de bon aloi.

Je m’assoupissais en narcose de ton corps ou sur ton sexe fraisier
Fraisure framboisée, porte d’éternité, pomme à croquer

Tu arrêtais tes caresses, moi aussi ; on était comme des gisants à reprendre souffle, à se diviser de nouveau...
Les corps reposaient dans la nuit, les insectes des collines reprenaient vie
Ton buste faisait une lumière bleutée au centre du talus

Tout à l’heure nous rentrerons dans la grande maison chaude d’été où les animaux sages sexuellement nous attendaient pour veiller notre sommeil.
La lune dans quelques jours aura cessé d’être bien ronde comme tes fesses.
Il faudra alors encore peut-être refaire le monde.


"la lune et les animaux" Asger JORN
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commentaires

T
Pleine comme est pleine l'étreinte. Et comme l'étreinte en son milieu à jamais fendue.
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R
Quelle richesse dans ce texte poèmesans crudité et pourtantqui va aux lieux du désir sans détours
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M
Oui, on ferait mieux!  Et après , on laisse les corps aux moustiques qui zonzonnent : les invasions barbares qui de toute façon s'inclineront devant la belle Hécate.<br /> Bon été, Marco!
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