de…
Compte à rebours
Je ne sais plus
sur qui je compte
L’assise de la grande ville
où je reposais
n’est plus
La force des grandes villes a disparu en mon cœur
L’immensité du chant des hommes
Il reste ? …
L’autre dit de se battre
La vie continue
- pourquoi ne pas vivre, puisque tu vis – dit un troisième
la musique d’Erik Satie coordonne encore mes images à ma vie, où le piano serait l ‘ami parfait ; la musique la grande compagne
je m’accroupis au sol ; à plat ma main se pose
la terre résonne comme je l’espérais
on est trop faible pour cette grande solitude
dans nos trop petits containers d’hommes
je ne saurais donc pas quoi convenir, devenir
je ne suis pas sûr des chemins
ou labyrinthes
et la grande lacune au creux du muscle rouge, un lacis de vaisseaux conduisant le sang
dans le dédale
la peau hâlée, au soleil, j’irai, retrouver les sables et les eaux des enfances
cette histoire en arrière sera ma maldonne à moi, passé malbâti ou errances
je ne cherche que la housse de tes bras pour m’isoler
un peu,
ce costume de moi, est à mettre cependant, qui le veut ?
le fatras peut-être a bel allure – certainement …
l’étau empeste encore
ranci de ces années d’hiver

"Theory" Toile d'Ena Swansea