Dans ta boîte aux lettres, je me suis lové comme un petit lérot ; enceint de tes rêves, j’ai grandi en épousant la forme du récipient ; je suis devenu parallélépipédique, du coup, je ne pouvais plus en sortir, j’ai fini desséché, brûlé par les rayons du soleil ; le facteur, lui, posait ton courrier ailleurs, sinon je déchirais tout ; j’ai compris alors que tout était vain.
Gentiment, tu démontas plus tard ta boîte à lettres, puis, tel un livre, tu me rangeas dans ta bibliothèque, j’y suis toujours, une odeur de moisi parfois émane de moi-même. Mais je te vois chaque jour, j'imagine tes couleurs ainsi au gré des journées...
frenchpeterpan 29/07/2011 13:24
jean-luc saint-marc 27/07/2011 05:44
frenchpeterpan 26/07/2011 17:13
jean-luc saint-marc 25/07/2011 17:01
frenchpeterpan 24/07/2011 11:35
jean-luc saint-marc 23/07/2011 19:09
if6 13/07/2011 15:29
frenchpeterpan 13/07/2011 09:27
if6 12/07/2011 15:06