On le dit "étang" / ce grand bassin où il fait bon résonne
l'eau flâne puissamment dans les creux sombres des feuilles / argent et vert somnolent ensemble dans la gaieté des cigales
tout à l'heure j'irai poser ma main sur l'arbre de Mai et prier, moi qui suis athée mais qui possède ma peste personnelle
les courtes ruelles, les vieilles églises, la chaleur assomante ; alors je filmerai le haut des arbres dont le bruissement ravit
ou ces gros cyprinidés qui cherchent des caresses
un temps qui passe, le temps passe, la fin des fracas, le calme de ceux qui désirent la paix
parfois, nous dirions "l'envie de vivre"...
Pavillon des joies contre la mort péremptoire, les pays alentours sont à observer scrupuleusement ; seule, cette rigueur pourrait nous y faire croire / les platanes, oh les hauts platanes, épées végétales contre mes désespoirs
Oh vieilles pierres et vos résonnances, vieux bois, vieux volets
qui réchauffent les coeurs
encerclant le village LES GRANDS VERTS protègent depuis toujours les errances humaines
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