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"Le poète est un archer qui tire dans le noir." - Salah Stétié -
"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
Dominique Noguez

"Cette femme était si belle
Qu'elle me faisait peur."
 Guillaume Apollinaire

"In a place far away from anyone or anywhere, I drifted off for a moment." -- Haruki Murakami --


"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

"J'écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu'il faut nier."
Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
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Fernando Pessoa


« La mort c’est l’infini des plaines
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Joseph Brodsky

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(Guillaume Apollinaire)



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"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure

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Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
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"Savoir que nous ignorons tant de choses suffit à mon bonheur." George Oppen

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 09:52

04 mort


Parvenu au bout du bout, à l’extrême tension du fil qui casse, dans le monde d’ici et de ce jour ; voir la repousse des mélancolies, sur des drains d’ennui, sur des coteaux solitaires, et les catalyses des âmes nocturnes ; ou la cristallisation des peines : or gaufré, vermeil, argenté comme nuages ; sereinement pencher ma tête vers l’autre aube ; la maladie des sols et des yeux clairs, la grande tentation de la dépression absolue, voire même « et d’en finir », jambes noires opaques la grande mort extravagante fait sa gymnastique élastique dans mon crâne surchauffé ; pourquoi plaider ainsi ?

Parvenu au bout du bout, à l’extrême tension du fil qui casse, dans le monde d’ici et de ce jour ;
voir la pousse des mélancolies, sur des paquets d’ennui, sur les bocages solitaires désertés, et les catalyses des âmes coupe-vent ; ou la cristallisation des peines : or gaufré, vermeil  argenté ; sereinement pencher ma tête vers l’autre sombre ; la maladie des hommes et des yeux clairs, la grande tentation de la dépression totale, voire même « et d’en finir », jambes noires opaques la grande mort noire bizarre fait sa cour dans mon crâne surchauffé ; pourquoi plaider ainsi ?

Parvenu au bout du bout, à l’extrême tension du fil qui casse, dans ce monde d’ici et ce jour ;
revoir la repousse des mélancolies, sur des morceaux d’ennui, sur des coteaux dépeuplés, et les catalyses des âmes féminines ; ou la cristallisation des peines : or gaufré, vermeil, gris argenté de nuages ; sereinement coincer ma tête vers l’autre réveillon ; la maladie des sols et des grands yeux , la grande tentation de la dépression finale, voire même «d’en finir », jambes bordurées noires opaques la grande mort extravagante fait sa cuisine dans mon crâne creux ; pourquoi plaider ainsi ?

Parvenu au bout du bout, et le fil qui casse, dans le monde d’ici et de ce jour ;
voir l’arrière-scène des mélancolies, sur des drains d’ennui, sur des falaises infinies, et les catalyses des âmes nocturnes comme amers ; ou la cristallisation des peines : or gaufré, vermeil, argenté de nuages, engainée ; sereinement pencher ma tête d’un autre côté ; la maladie des sols et des grands yeux, la grande tentation de la dépression absolue, voire même « et d’en finir », jambes noires résilles la mort esseulée fait son entrecuisse élastique dans mon crâne-citerne ; pourquoi plaider ainsi ?

Parvenu au bout du bout, à la tension du fil qui casse, dans le monde d’ici et aujourd’hui ;
deviner la repousse de toutes ces mélancolies, sur mes furoncles d’ennui, sur tes coteaux desséchés, et les catalyses complexes des âmes humaines ; ou la cristallisation des grandes peines : or cuivré, vermeil, argenté cutané ;  grandement pencher ma tête vers une autre direction ; la maladie des sols et des yeux trop clairs, la grande tentation de la grande dépression, voire même «d’en finir », collant noir opaque et jupette noire la grande mort curieuse fait son squash final dans mon crâne douloureux, désoeuvré ; pourquoi plaider ainsi ?


Image 18
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commentaires

L
<br /> Eh bien eh bien, quel talent !<br /> J'aime beaucoup tes textes, je songe à acheter ton livre, je te recontacterai peut-être.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> J'aime, de ces strophes, les subtiles variations, les recouvrements, les abandons et les retraits.<br /> Comme des rouleaux, des vagues qui, l'une après l'autre, ou simultanément, ou dans un léger décalage, déferlent sur la grève ou contre la jetée.<br /> "Jamais tout à fait la même, jamais tout à fait une autre"<br /> Ainsi dans la forme un vrai mouvement, subtil et puissant, est créé.<br /> <br /> Bon Noël, Marc!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Ce texte est superbe...<br /> <br /> Bonne fin d'année à toi <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> Quel texte! c'est fort et très beau<br /> j'espère que tu vas bien<br /> la fin de l'année<br /> crache sa pénombre<br /> pourtant la fête est douce<br /> dans ton pays du sud<br /> n'oublies pas les 13 desserts<br /> et ce vers d'éluard<br /> "Un bel oiseau me montre la lumière<br /> Elle est dans ses yeux, bien en vue<br /> Il chante sur une boule de gui<br /> Au milieu du soleil"<br /> <br /> Bien à toi et bonnes fêtes<br /> Bisous :)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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