« Je connais bien l’amour ; c’est un sentiment pour lequel je n’ai pas d’estime. D’ailleurs il n’existe pas dans la nature ; il est une invention des femmes. »
« L’homme qui est forcé de prendre une compagne pour la vie, alors qu’il n’y a pas de raison pour que ce soit celle-là plutôt qu’une autre, puisque des millions d’autres sont aussi dignes d’être aimées. «
« L’homme ne peut guère avoir pour la femme que du désir, qui assomme la femme ; la femme ne peut guère avoir pour l’homme que de la tendresse, qui assomme l’homme. »
« J’ai une physiologie un peu particulière. Je ne désire : a) que des filles âgées de moins de vingt-deux ans ; b) que des filles passives, végétales ; c) que des personnes longues et minces, avec le cheveu couleur aile de corbeau ; vous voyez bien que vous n’êtes pas du tout dans les conditions requises."
J'avais écrit une assez longue critique sur ce livre étonnant (nov 2011),
mais elle s'est perdu dans les limbes d'overblog et je n'ai pas envie de tout réécrire... (et puis du coup j'ai un peu oublié ce que je voulais écrire...
bien dommage....
Livre à lire bien sûr, même si les mots de Montherlant sont parfois déagréables, décalés, étonnants, "disturbateurs"...
Quand les hommes écrivent ainsi sur les femmes, on y comprend encore moins les choses réelles ou rêvées et nos fantasmes bien masculins
à lire donc...
REM : la couverture est bien sûr une célèbre photographie de Lartigue dont vous pouvez voir en ce moment une très très belle exposition au chateau de Tours, chez moi.