Si je disais de toi
à l’arbre enivré
enjambe moi au sexe facile
et furent harpe tes hautes jambes
Avec prestesse et si
bombant les fesses
là où l’on mord
éloigne la mort
Tes ronces épellent
de leurs pics
tous les monts et vaux
de ton corps épique
Charmille à ton ventre
vénus en miroir
je suis l’antre entier
qui gobe ton éternité
Suivre ta charpente secrète
tes crêtes tes îles
mobile en ton sein
vierge charmée et tes mains
Blanc-seing aux marbres rosés
lèvres vertes lèvres peintes
aux mensonges vains
et les songes tiens
Si je disais de toi
ces poèmes incertains
inflorescence et tes sens
ton corps en gros est essence
Si je disais de toi
tes flamboyants mots
tes menées de séduction
ton corps à sa fenêtre
C’est une sonate d’été