
Une pause calmement :
Contempler cette large pâture, herbes ondées, lavures de verts dans le vent étourdi ; chevesne frivole dans ton eau de chêne ; nuages noyés en tutus romantiques ; tes ancres majestueuses où se lit, ce regard, tes symboles, tes frasques, tes envies, tes secousses et spasmes, forêts vierges
Le paysage est beau justement, faisceau lumineux, on croit y voir un losange insoupçonné
Comme l’eau des mers bretonnes, violette aux larges rubans, oscillant, insolent aux courants tanne vigoureusement dans les lits défaits qui infusent de suprêmes
coups de corps
- en trompe l’œil -
sablés
Ce sexe sablière rempli que je râtelle envieux
Ces paupières fragilement envoûtées ombragent tes yeux et liqueur violette, liquette bleue, lavande assoupie, belle
Ton sexe – piécette heureuse –
où passagèrement je fixe, souligné au khôl, mon gros torse métathorax
buste en écusson, périple multiple des doigts, crocs, laboureurs, désirants
Pluie de sirènes gobées , nuque caramel renversée et reflets mercure en nappe autour de ton corps comme une lumière de cinéma
éperdument rêver de tes dehors, de tes dedans : de tes mondes à explorer, encore
Refluer les amères déceptions
puis périr au perron et l’entrée d’elle

gaston Ligny 03/01/2010 22:51