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  • : Poésie Littérature Ecriture Chanson poétique
  • : mes poésies et petits textes, mes coups de coeur : livres, poésies, chansons poétiques, artistes divers...
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some words :

"Le poète est un archer qui tire dans le noir." - Salah Stétié -
"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
Dominique Noguez

"Cette femme était si belle
Qu'elle me faisait peur."
 Guillaume Apollinaire

"In a place far away from anyone or anywhere, I drifted off for a moment." -- Haruki Murakami --


"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

"J'écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu'il faut nier."
Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
pantin qu'on m'a cassé."
Fernando Pessoa


« La mort c’est l’infini des plaines
et la vie la fuite des collines. »
Joseph Brodsky

Certaines choses

Nous entourent « et les voir

Equivaut à se connaître »

George Oppen



" LA GRANDE FORCE EST LE DESIR "
(Guillaume Apollinaire)



"Quand je dis « je », je désigne par là une chose absolument unique,
à ne pas confondre avec une autre."
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"Le sens trop précis
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ta vague littérature"
Stéphane Mallarmé


" Je ne suis pas moi ni un autre

Je suis quelque chose d’intermédiaire :
Un pilier du pont d’ennui
qui s’étend de moi vers l’autre. "
Mario de Sa-Carneiro
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B o n j o u r !

-- je vous souhaite un bon passage... --


"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure

" Avec tes défauts. Pas de hâte. Ne va pas à la légère les corriger. Qu'irais tu mettre à la place ? " Henri Michaux


écrivez moi si vous le souhaitez :    

Soyez indulgent, je ne suis qu'un petit écrivaillon tentant d'écrivasser

Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
est "paru"

Si vous êtes intéressé : laissez moi un message
(133 pages de poèmes et textes poétiques, pour la plupart ici sur mon blog)

"Le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi." Paul Eluard

"Savoir que nous ignorons tant de choses suffit à mon bonheur." George Oppen

______________________________________________

 

5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 09:43

dans la célèbre série "mes animaux poétiques préférés"
VOICI le sac tatou ( à 9 bandes), comme quoi même chez les maroquiniers on respecte

les faits zoologiques :-)

 

sac-tatou

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 14:55

   Très belle chanson de Jacques Bertin, je reconnais un peu de moi même dans cette enfance parfois douloureuse ; alors bien sûr il faut mieux entendre ce texte comme une chanson puisque Bertin l'a écrit comme tel ; il dit clairement d'ailleurs savoir quand il écrit un poème et quand il écrit une chanson, très honnêtement je ne sais pas comment il fait... car la frontière, la limite sont si ténues.

En tout cas, voici mon interprétation comme "un poème à dire"...

 

 

 



 

 

Le rêveur / Jacques Bertin © 2002

 

 

J'étais l'enfant qui courait moins vite
J'étais l'enfant qui se croyait moins beau
Je vivais déjà dans les pages vides
où je cherchais des sources d'eaux

J'étais celui à l'épaule d'une ombre
qui s'appuyait, qu'on retrouvait dormant
Je connaissais les voix qui, dans les Dombes,
nidifient sous les mille étangs

Je fus plus tard l'adolescent qu'on moque
au regard vain dans la ville égaré
l'homme qui campe à l'écart de l'époque
tisonnant ses doutes pour s'y chauffer

Je suis monté au lac des solitudes
dans l'écrin gris des charmes sans raison
où de vieux airs palpitaient sous la lune
J'aurai laissé des chairs aux ronces, des chansons

La note basse des monts, les absences
les émeraudes du val interdit
toutes les belles ruines du silence
tout ce qui ne sera pas dit !

Si jamais tu t'accroches à ma légende
il faut que tu t'en remettes à mon mal
Ne trahis pas, vois la plaie où s'épanche
tout un monde animal

L'enfant muet s'est réfugié dans l'homme
Il écoute la pluie sur les toits bleus
Les coeurs sont effondrés, le clocher sonne
Que faire sans toi quand il pleut ?

Ma vie ne fut que cet échec du rêve
Je ne brûle plus, non : ce sont mes liens
Les sabots des armées m'ont piétiné sans trêve
J'écris dans le ciel vide et vous n'y lirez rien

 

 

 


si vous voulez la version chantée (je vous le conseille :-) )

c'est ici : cliquez sur le visage de Jacques Bertin

jacquesbertin.jpg

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 11:42

Im2011bonne année 2011

Image 120142à tous et toutes

Image 125pleine de promesses tenues, de joies enfantines

Image 2011de tenues légères d'espace heureux

Image 20111de rires d'enfants de chiens et de chats dorés

Images2011et puis des certitudes de coeur, des fidélités pour ses opinions, et comme le dit mon ami Caussimon : restez le plus longtemps possible, si possible "pour toujours" des "coeurs purs"

 

Marco alias Frenchpeterpan

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 06:13

Nous finirons l'année par un poète exceptionnel

qui malgré son apparent minimalisme

et "ses mots faciles"

nous offre des horizons et des images

inouïs d'infini et de beauté...

en outre j'aime beaucoup ce poème...

bonne année 2011

! French Peter Pan !

 

 

prevert

 

Voyages


Moi aussi
Comme les peintres
J’ai mes modèles
Un jour
Et c’est déjà hier
Sur la plate-forme de l’autobus
Je regardais les femmes
Qui descendaient la rue d’Amsterdam
Soudain à travers la vitre du bus
J’en découvris une
Que je n’avais pas vue monter
Assise et seule elle semblait sourire
A l’instant même elle me plut énormément
Mais au même instant
Je m’aperçus que c’était la mienne
J’étais content.


(Jacques Prévert)

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 15:48

en imitant les photographies "de familles" de Julos Beaucarne, je commence moi aussi à vous présenter mes "familles"

la troisième : famille de barres de plomb romaines :

 

plomb-romain

lingots de plomb romains (le nom du fabricant est dessus)

(musée d'Arles)

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 16:50

« Il y a assez de souvenirs et de poésie dans ma vie pour former un roman. »  écrivait Irène Némirovsky dans son journal de travail, en 1933.

 

---------------------

 


« Nostalgia, nostalgia,comme disait mon amie Marouja c'est bon uniquement pour les poèmes, la vie c'est autre chose. » Aleksandra Miarczynski

 

Aleksandra


   Un jour, en cherchant de quoi illustrer un de mes pauvres textes, je suis tombé sur le blog d’Aleksandra Miarczynski ; je fus surpris de la jeunesse de ses peintures et de l’appel à la vie, à la danse, à la fête…
Commençait ainsi une correspondance entre Aleksandra et moi…
Elle m’envoya divers poèmes et autres textes, réflexions…
J’aime les personnes qui ont des vies « hors du commun » et qui n’utilisent pas la langue de bois…
Voici quelques îlots d’elle…
(En tapant sur les photographies, vous atterrissez sur son blog)

 

aleksandra-autoportrait(autoportrait "verte de froid") dixit

Parfois, ainsi, elle résume sa vie :

 
  "Je suis née dans la décennie 20 du 20ième siècle,
Sous le signe chinois du brave et naïf cochon,
Au mois du décembre, donc sous le signe astral du Sagittaire,
Qui vise toujours trop haut,
J'appartiens donc à élément feu.
Mais pas comme le feu de mon père, le premier feu de l'année.
Celui du Bélier "tout feu tout flamme", ni comme celui de mon fils
Lion, satisfait, chaleureux, se prélassant au soleil,
Non, le mien c'est le dernier feu du Zodiaque
Le feu spirituel, et pour les Chinois le FEU SUR OCEAN,
C'est dire la complication d'un destin vu à travers astrologie,
Maintenir cette petite flamme sur l'immensité des eaux d'un Océan !
toujours en mouvement,
Si en plus de tout cela, nous ajoutons un brin de numérologie
Je me trouve selon mon nom et mes prénoms N° 5, c'est à dire
"liberté -le vent", donc toujours en mouvement, toujours ailleurs,
J'ai subi les conséquences qu'a eut cet arrangement de signes sur ma vie,
Ma petite enfance de laquelle je n'ai pas gardé grand souvenir
a été très "bourgeoise, à la maison on manquait de rien,
Ni bonne ni cuisinière, mais on changeait souvent d'habitation,
Moi et ma soeur nous étions toujours habillées à la dernière mode,
Avec de petites robes brodées main, mais l'été toujours pieds nues,
Ma mère étant très "écolo" et près de la nature prétendait que marcher
pieds nus donnait une bonne posture,
Elle n'était pas uniquement écolo elle était aussi "suffragette"
Elle promouvait à ce titre  émancipation de femmes.
J'étais dont à une très bonne école et cela m'a marqué pour la vie.
A ce sujet il faut bien préciser que l'égalité Hommes-Femmes a été
inscrite dans la Constitution  Polonaise justement l'année de ma naissance, 1923.
Dans la même constitution était d'ailleurs inscrite la Caisse de Maladie et Congé payés obligatoire pour tous les travailleurs.
J'était donc née dans une bonne année "de progrès" très en avance  sur les autres pays, sauf l’Allemagne qui a été la première à mettre en application ces progrès sociaux.
Tout cela  a bercé mon adolescence et m'a été "inculqué" dans la décennie des années 30.

 
Tous ces progrès (ainsi que cette égalité Hommes-Femmes) instaurés  dans nos pays, je ne les ai pas  retrouvé en France en 1945.
Cela a perturbé mon existence dans ce pays dont je  n'arrivais pas à comprendre "le comportement " "non égalitaire".
La France c'est un drôle de pays bien représenté par  l'expression "french lover"
Mon comportement "égalitaire" étant toujours  mal interprété, car en France (même maintenant  dans les années 2000) tout contact même intellectuel  est "interprété" de "sexe à sexe "et non « d'un être humain à être humain ». 
C'est cela  qui "perturbe" souvent le relationnel et qui suscite des jalousies entre femmes, cette  quasi "non admission" de relation purement humaines  et hors sexe, entre hommes et femmes,
Quand je pense qu'actuellement en France on remet en question la "mixité" dans les écoles ! ! ! qui soit disant perturbe les écoliers, C'est  dire combien la  France  est perturbée par la "SEXE" !
La mixité a existé en Pologne et en Allemagne  bien avant qu'elle ne fut introduite en France, sans perturber les jeunesses de ces pays, pourquoi dont juste en France  cela est-il si "perturbant"?
Probablement uniquement comme je l'ai dit plus haut en France tout est basé sur "le sexe et la sexualité"
Je me suis égarée, et je suis partie loin de "mon histoire personnelle" de ma "liberté du vent" de ma petite flamme du "feu sur l'océan"
C'est pourtant  ce  « vent de liberté » qui m'a fait continuellement changer  de métier et de vie ; employée de bureau dans l'usine de chaussures Pellet à Vienne dans les années 45, j'ai changé ma place de bureau  contre une place d'ouvrière à la chaine pour « gagner un peu plus » et avoir une journée continue de 5 h  à 13 H ce qui me laissait plus de temps pour "vivre". Quelque temps après je me suis trouvée par la "volonté" de mon mari (dans ces années la en France la   femme n'avait rien à dire, sous tutelle de son mari ! ! !' ) Je me suis dont retrouvée  paysanne en fermage  dans un village de la Savoie "La Breviaire" de la après une grave maladie  je me suis retrouvée obligée  à la "situation de "femme de ménage" après quoi je me suis improvisée "cartomancienne" (j'avais de dons et cela a marché très bien).


Après quoi ayant quitté mon mari, je suis passée à la case "serveuse" dans les bars divers, car je ne gardais pas longtemps ma place, une fois parce que on ne me déclarait pas à la Sécu, d'autres parce que on m'exploitait après cela je suis devenue "entraineuse " dans les cabarets, après quelque temps je quitte les cabarets pour faire du commerce ambulant, faisant tous les marchés forains des environs ,dans la foulée je trouvais place de vendeuse-démonstratrice de machines à laver le linge, c'était la grande nouveauté. Suite à un accident de voiture je me suis trouvée un poste  de  secrétaire vendeuse dans un petit garage  de vente de voitures d'occasion, ce métier m'a donné les possibilités de développer ce garage et   jusqu'à  en  faire un concessionnaire SKODA dans les années 60. Suite à quoi j'ai organisé un garage de carrosserie et de mécanique, mais mon patron est tombé amoureux d'une femme qui  par ses manigances m'a fait perdre ma place à son avantage. Moi je me suis monté une de premières discothèques de Grenoble  et probablement une des premières en France, c'était l’année  avant les Jeux Olympiques, cela tournait très bien, cette discothèque je l'ai tenue pendant 20 ans, mais en même temps j'ai monté un restaurant "diner-spectacle" et j'ai obtenu diplôme « entrepreneur de spectacle ». Le restaurant n'étant pas assez rentable, le  loyer étant trop important, j'ai abandonné le restaurant et j'ai enrichi ma discothèque  en y produisant de très grands spectacles, cela marchait "du tonnerre" mais   "le vent" me poussait toujours à inventer d'autres choses. Depuis longtemps déjà je m'intéressais  aux antiquités, ayant trouvé à acheter un petit fond de commerce je me suis monté un magasin de brocante, je me suis passionné pour ce métier, et je me suis aperçu que j'avais des dons innés pour reconnaitre les styles, les époques de meubles et de objets d'art, j'ai pu faire ainsi de bonnes affaires. Je travaillais double journée, la nuit à mon Club et l'après midi pour gérer mon magasin de brocante , où j'ai embauché une vendeuse pour m'y aider. Mais un jour mon petit magasin fut démoli par la construction d'un grand complexe d'immeuble ,j'étais obligée de fermer car tout  un mur  s'est écroulé, cela a duré  presque trois ans, et  après je n'avais plus de moyens financiers pour recommencer. Les années ont passé, on était déjà en 1981 et les Socialistes sont arrivés au pouvoir, il y a eu un tas de changements, les hommes d'affaires n'avaient plus le droit  d'inclure leurs frais de sorties avec leurs clients dans "les boites de nuits" dans leurs "frais généraux", Le "Club 94" a perdu toute sa bonne clientèle. Il n'y arrivait que de "clients demandant d'une  façon "tonitruante" de leurs servir des "CUBA LIBRE", j'en avais assez de ce "business" là, et j'ai vendu mon « Club », ma petite création des années 60…/…


(Ce qui est étonnant : c’est qu’elle ne parle pas de ses dons de peintres …/…
Les élude t elle de sa vie ? )

LA DANSE 3 Pastel à huile
Des « choses à penser » comme elle dit :


  "Que tu sois athée et que tu crois au "Néant", c'est "Néant" que sera  l'autre
nom de Dieu, puisque c'est du Néant que naitra la vie.
Dieu où Néant deux faces de la même chose, Noir et Lumière, Vie et Mort,
D'une manière cela n'a aucune importance, car qu'est l'existence ? Réalité ?
Rêve ? Illusion ? et puis quel sens ? Réalité-Illusion-la même chose,
Si on ne met pas le 2 après le 1, le 1 n'existerait pas, car le 1 est tout mais rien sans le 2. C'est la  qu'intervient une phrase prononcée par un Saint au 17ième
siécle (j'ai oublié son nom)
"La Pensée est sortie de la tête de Dieu a regardé Dieu et dit : "maintenant  c'est MOI DIEU" !
Mais la Pensée est rentrée dans nos têtes et Nous ramène  à DIEU,
Sans le 2 LA PENSEE DIEU  le 1 ne pourrait pas être manifesté dans SA CREATION,  "choses à penser".... Aleksa

After show
(after show, huile)


Parfois un poème :


Musique douce et lancinante
Dont les ondes heurtent mon coeur,
Dans la nuit noire de solitude
Elles m'enivrent et me font peur,
M'emportant sur l'aile du rêve
Sous un ciel scintillant d'étoiles
Dans cette belle nuit qui s'achève
Recouvrant mon âme de son voile,
Où sont parties mes jeunes années ?
Où sont partis les rêves d'amour ?
Tout se dissous tout disparait
S'en va au loin et s'éparpille,
La nuit couvre tout de son velours,
Atténuant chagrins, et même les joies,
Emportant tout, très loin de moi,
Laissant le vide d'ennui autour
Errer partout comme un vautour.

 Pensées écrites en regardant une émission sur le milieu de la BOXE et de BOOKMAKEURS :

aleksandra2

“Sexe, perversion,fric,drogues et corruption,
Côté noir de l’humanité,
Morte, étranglée par des mains laissant un collier noir sur le cou,
Corps abandonné disloqué sur un lit défait,
Télévision ! ! !
Un immense corps musclé bavant. Sexe qui transpire,
Un corps bandé à l’extrême, harcèlement,
A n’en pouvoir plus et en vouloir encore,
Le sexe, le fric, les deux de plus en plus,
Où s’arrête la noirceur des hommes ?
Les âmes noires,trois quarts de l’humanité,
RAP, les mots rythmes, sexe la vie sans vie,
De  mots scandés, cela bat comme un cœur,
Comme un sexe, va et vient,dur Rien,
L’homme en veut encore,assouvir son désir son plaisir,
Comme si on pouvait appeler plaisir les actes sans âme,
Vides, perverses, juste le rythme et encore !
Elle bouge, elle danse, se plie, se remue chante, fait monter le désir du sexe,
Sexe et rythme, un chant sans mélodie, juste de mots, Rap, Rap,
La terre desséchée, aride, déserte, plus de romantisme, plus de mélodie,
Du sexe et du Rap, la fille comme un papillon en désarroi,
Remue  les bras, bat de l’aile, plus d’amour, rap, rap rap,
L’homme en veut encore, du sexe, du fric, des drogues,
Viol et corruption,se défouler de toute façon,
Recherche de soi  ? n’importe quoi ! vol, brutalité, feu, attentats,
Même le sexe est dépassé, mais toujours de plus en plus de fric
Attaque, dépassement de normes ? lesquelles ?
Elles n’existent plus, chacun les siennes, destruction de soi et de autres,
Haines, escroqueries, jalousies, violences, peurs, replis sur soi,
Cocooning bourgeois, peur de autres, risques, dangers,
Déséquilibre, irresponsabilité, Fermé, caché, dépassé, sauvagerie,
Où est l’humanité ? Cocktails Molotov ? terrorisme aveugle Mort !


Aleksandra a publié 4 livres :
Un petit livre sur ses peintures et sa vie d'artiste, intitulé "Artiste tu as dit Artiste ?"
un roman basé sur sa vie intitulé "Le destin d'Eloïse"
un petit livre intitulé "Pêle Mêle" Politique, Scientifique, Social, et Dieu dans tout cela ?"
et dernièrement un grand livre de 208 reproductions de ses oeuvres, avec de petits commentaires, intitulé "Mes images et moi".

Enfin récemment, 5 livres pour enfants : "Les petites aventures d’Odin"

Voilà une personnalité attachante à connaître, merci à elle de m'avoir fait confiance...

Discotheque AST 40F

(discothèque)

et bonnes fêtes de fin d'année !

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 13:29

DSCF6858

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 10:43



un glaïeul comme un deuil en ma main
vers toi, tiré
mon abécédaire de toi, en ce jour finissant
j'effleurais tout tes sangs
globules lunaires

au printemps, commençant,  
j'ai
tout de blanc amusé tes âmes
par entiers pétales enfants
parsemé tes flammes

un glaïeul comme un deuil en ma main
j'ai

aimé ton air en pirouette
monnaies et fêtes
de tes rires, tes tempêtes

nourri endolori perfusé de toi
en rimes incarnat
ton âme, réconfort, un abri
j'ai aimé tes discours, tes rêves 
flamboyantes ancres crochées 
au creux de mes transes

c'est pervenche dimanche ton corps bleu
un glaïeul comme un deuil en ma main
ton sexe, tes hanches sont à moi mes anches
tes branches en moi mes soifs étanchent
un glaïeul comme un deuil à ma main
mon spleen déhanche à ta peau blanche



 
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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 18:13

Zappa Aujourd'hui F. Zappa aurait eu 70 ans, mais il est décédé à mon âge, à 53 ans, un 4 décembre. 

Cancer de la prostate, lui qui n'avait pas le temps de manger et qui s'enfilait des litres de lait comme aliment...

Je considère F. Zappa pour le plus grand mélodiste du siècle dernier. Musicien d'exception, il a exploré toutes les possibilités musicales : Rock, jazz, blues, pop, reggae, disco, funk, musique contemporaine, musique expérimentale etc...

Il était bien sûr aussi un des tout meilleurs guitaristes de sa génération, et un ingénieur du son prodigieux. 

A 17 ans, il va sonner et se présenter chez Edgar Varèse pour lui dire tout le bien qu'il pensait de sa musique avant-gardiste. Passionné de Stravinsky aussi. Ionisation et le sacre du printemps étaient des pièces de musique mythiques pour Zappa. 

 

Il commencera comme guitariste, quittera la Warner qui le trouve trop loufoque pour créer sa propre maison de disque.

Très exigeant, il engage des musiciens fabuleux : Belew, Mars, Bozzio, Ponty, Steve Vai (qui est le seul à pouvoir jouer des morceaux de guitare "impossibles") ; en concert il dirige son orchestre et décide souvent au dernier moment comment ils vont jouer le morceau en indiquant avec ses doigts le rythme souhaité. 

Ses albums très atypiques ne sont pas des succès commerciaux, ils paraissent aujourd'hui des chef d'oeuvres déjà très aboutis. 

Il aura du succès avec son opéra rock : Joe's Garage. Music is the best, y entend-on. 

Si Zappa est un musicien et un compositeur de génie, c'est aussi un habile satiriste, se moquant sans prendre de gants du parti républicain, des télé-évangélistes, des scientologues, des imbécillités de la vie politique américaine ; parolier assez crue et graveleux, n'hésitant pas à parler sexe, il aura divers procès à régler par des "mères" ayant peur que leurs enfants entendent de telles paroles. 

Vers les années 80, il compose deux albums avec le London Symphony Orchestra ; Boulez enregistrera un album des oeuvres de Zappa. 

Zappa ne pourra jamais mener à bien ses désirs en matière de création de musique contemporaine, à l'orée de sa mort, tout le monde se dépéchera (essentiellement les européens), mais c'est déjà trop tard...

Au début des années 90, il deviendra un maître du synclavier ! Il l'utilisera avec génie !

Il meurt suite à son cancer prostatique, il allait avoir 53 ans. Il laisse 60 albums (!!!!) en 33 ans de musique ! Un travailleur hors pair dans tous les styles musicaux ; on imagine comme Mozart tout ce que l'on aurait gagner si ces génies avaient vécu une vie d'homme "normale"

Bon anniversaire Frankie !

 

fz birthday-2010

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 18:06

En lisant le philosophe nu d'Alexandre Jollien :

 


le philosophe nu

 

 

" Tant d’exemples semblent pulvériser l’idéal d’un amour pur et désintéressé : il est tellement de malentendus, tellement de fausseté et d’ignorance qui exacerbent les sentiments ! Dois-je pour autant abandonner toutes ces relations où entrent quelques projections ? Pas sûr ! Libre à moi de revisiter ces liens, et de proche en proche, de les dépouiller. Fragiles et complexes, les mille souvenirs, le manque, les peurs qui façonnent l’affectivité, peuvent aussi devenir le lieu d’un amour plus vrai. Aimer l’autre tel qu’il est, c’est se désengager des fantasmes et des désirs. Me plaît cette histoire presque drôle : longtemps j’ai cherché la femme idéale, je l’ai enfin trouvée. Seul problème : elle aussi cherchait l’homme idéal !
Sans vigilance, je ne me prive pas de placer  dans l’objet aimé des attentes qui ne tardent jamais à me vouer à de cuisantes déconvenues.  Bien souvent, « Je t’aime » ne signifie rien d’autre que « J’ai besoin de toi » ou « viens combler mes vides ». La dépendance  n’est jamais très loin. Dès lors, le ou la bien-aimé(e) devient un pourvoyeur de services, un baume, un distributeur presque automatique d’affection. Je devine les mille et une exigences, le lourd cahier des charges qui peuvent peser sur l’élue du passionné, alors que l’amour véritable est bien entendu censé rendre libre. Comment aimer en vérité et qu’est-ce que j’aime en l’autre ? Son corps, sa douceur, elle, lui ? Qui es-tu, toi que j’aime ? Je n’ai pas fini de m’interroger.
L’encyclopédie parle des sirènes trompeuses. Je me prends à imaginer Ulysse, solidement attaché au mat de son navire, fasciné par leurs chants. Il a beau vouloir leur résister, sans les liens qui le maintiennent, il cèderait, victime de leur irrésistible attraction. Si les passions sont des sirènes trompeuses, en quoi nous égarent-elles ? "

 



Alexandre Jollien, in « Le philosophe nu », Seuil, 2010. jollien

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:31

Sa-Carneiro

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 20:48

   Samedi dernier j'ai été assisté à une conférence très intéressante à propos de la traduction poétique, l'invité principal était Yves Bonnefoy, mais les 3 autres orateurs étaient eux mêmes des gens connus et brillants : Jean-Yves Masson, Louis Martinez et Michaël Edwards.

 

    La conférence que j'ai enregistrée était fort intéressante, nous en reparlerons plus tard peut être, histoire de temps essentiellement... J'en manque de plus en plus cruellement...

 

   Yves Bonnefoy a terminé en lisant des poèmes de Leopardi et de Yeats traduits pas ses soins, un bien bel après-midi...Nous étions bien 200 dans l'hémicycle à boire les paroles des poètes et des traducteurs. Je n'ai pas osé poser de questions, pourtant j'aurais bien parlé d'Armand Robin (que j'admire) et dont Elsa Triolet disait qu'il traduisait "trop bien" Maïakovsky...

 

bonnefoy Yves

 

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Donc, simplement ce mot pour rappeler qu'Yves Bonnefoy est sans doute un des tous meilleurs, un des plus grands poètes actuels contemporains, son érudition est exceptionnelle, ses dons de traducteurs fascinants, sa rigueur de poète impressionne, il est tourangeau comme moi et nous avons tous deux connu le même lycée Descartes de Tours.

J'ai été lui serrer la pogne à la fin, j'étais ému comme un petit écolier...

On pourrait laisser ici des centaines de poèmes complets, je vous laisse juste celui-ci que j'aime pas sa simplicité :

 

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ici, toujours ici

 


 

Ici, dans le lieu clair. Ce n'est plus l'aube,

C'est déjà la journée aux dicibles désirs.

Des mirages d'un chant dans ton rêve il ne reste

Que ce scintillement de pierres à venir.

 

Ici, et jusqu'au soir. La rose d'ombres

Tournera sur les murs. La rose d'heures

Défleurira sans bruit. Les dalles claires

Mèneront à leur gré ces pas épris du jour.

 

Ici, toujours ici. Pierres sur pierres

Ont bâti le pays dit par le souvenir.

A peine si le bruit de fruits simples qui tombent

Enfièvre encore en toi le temps qui va guérir.

 

(in Hier régnant désert, 1958)

 

Yves-Bonnefoy-nov2010

photographie frenchpeterpan nov 2010

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 17:58

un-zoo-en-hiver

 

J'aime la BD, pas les Mangas ; lorsque je découvris Jirô TANIGUCHI, force était de reconnaître que ces mangas-là me convenaient parfaitement...

C'est un homme d'exception là, beaucoup de ses albums me conquirent : de Quartier lointain à l'étonnant gourmet solitaire (vous connaitrez TOUT de la cuisine japonaise)...

 

Mais ce récit là est encore supérieur : il parle de ce qui m'intéresse : la perte de l'enfance, les premiers émois de l'âge adulte, la découverte du monde et de son étrangeté.


Ce récit est en grande partie autobiographique, c'est un récit d'apprentissage. Le jeune Taniguchi part à Tokyo et cherche à dessiner, par chance il sera pris comme assistant et travaillera jour et nuit pour finir les feuilletons à temps ; il découvrira aussi la vie nocturne de la capitale, la vie d'artiste. Il deviendra mangaka.

Et sa première oeuvre personnelle publiée sera pour une personne chère !


C'est élégant, simple, émouvant, subtil, universel.

C'est aussi une histoire de rencontres : professionnelles, artistiques, mais aussi amicales et amoureuses.

Bref un apprentissage de la vie d'homme.

Chef d'oeuvre, carrément.

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 21:51

en imitant les photographies de Julos Beaucarne, je commence moi aussi à vous présenter mes "familles"

ici : famille de méduses (échouées)

 

méduses

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 21:49

en imitant les photographies de Julos Beaucarne, je commence moi aussi à vous présenter mes "familles"

la première : famille de prêles :

 

prêles

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