Frenchpeterpan est en vrai ralenti depuis quelques mois... Les réseaux ont tué un peu ce type de blog ; je vous souhaite à tous et toutes une nouvelle année 2023 la meilleure possible !!
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Certaines choses
Nous entourent « et les voir
Equivaut à se connaître »
George Oppen
"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous
prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et
qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr." Nicolas Bouvier
« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure
" Avec tes défauts. Pas de hâte. Ne va
pas à la légère les corriger. Qu'irais tu mettre à la place ? " Henri Michaux
"Savoir que nous ignorons tant de choses suffit à mon bonheur." George Oppen
Frenchpeterpan est en vrai ralenti depuis quelques mois... Les réseaux ont tué un peu ce type de blog ; je vous souhaite à tous et toutes une nouvelle année 2023 la meilleure possible !!
Léo, tu nous manques !...
"Et nus comme des dieux
débarrassés des lois,
nous irons sur la route avec les anarchistes
et nous vaincrons d'amour
la vie qu'on désaima"
Guillaume Apollinaire
couple de Caloptéryx au bord d'un ruisseau...
11 ans que ce blog existe !
est-ce bien raisonnable !?
bises à tous et toutes
Jean Vasca est mort dans la nuit du solstice d'hiver à 76 ans, là en 2016...
Lui qui utilisait Cocteau pour définir la poésie...
(https://www.youtube.com/watch?v=kTBpZuJrOsc)
"Demandez à un poète de définir de poésie, c'est un peu comme si vous demandiez à une fleur de parler d'horticulture..."
Un des bons amis de Jacques Bertin, ce dernier consacrant un beau CD au "club des cinq"...
Jacques Bertin est le dernier de cette bande de joyeux zouaves qui cherchait à inventer "une autre chanson", loin du showbiz et des médias.En pleine amitié.
Jean Vasca laisse une trentaine de CD, une dizaine de recueils de poésies. Il est le seul avec Jacques Bertin a avoir eu de son vivant un CD de la célèbre collection "POETES & CHANSONS" (chants Vasca et Ogeret)(EPM 2005©)
Bref un "poète-chanteur" lui aussi d'une force peu commune et si ignoré du grand public...
Il a également travaillé avec des arrangeurs de génie : Michel Devy, Robert Suhas ou Rosso (Brassens).
Comme Bertin, la rencontre avec Luc Bérimont fut déterminante.
Une de mes chansons préférées
datant de 1970, le temps passe comme on dit...
ici magnifiquement chantée par Marc Ogeret
les youtube de Vasca semblant avoir disparu pour la plupart...
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NOUS N'AVONS DE CHATEAUX
Nous n'avons de châteaux qu'engloutis en nous-mêmes
La musique du siècle bourdonne à nos oreilles
Les moteurs de la mort échauffent en nous leurs bielles
Et nous cherchons en vain de nos destins l'emblème
Nous n'avons de châteaux qu'en de lointains pays
Entre l'ennui de vivre et les métamorphoses
Etre voleur fu feu ou complice des roses
S'incarner à genoux ou bien n'être qu'un cri
Nous n'avons de châteaux qu'en notre solitude
Les hommes sont dehors avec les poings fermés
Et l'amour nous fait signe avec ses yeux crevés
Des ombres des rumeurs sous d'autres latitudes
Nous n'aurons de châteaux qu'au delà de nous-mêmes
Dans l'espace gagné où perce enfin réelle
Cette étoile impossible qui nous écartèle
Nous n'aurons de châteaux qu'au delà de nous-mêmes
Bon Noël à vous tous les aminches, copines, frangins et frangines, poteaux et vieilles branches et autres zigs...
Que ces journées de "fêtes" à venir soient douces en vos coeurs ! je bois un coup à vous tous et toutes !
MARCO
C'est la première année où je ne vais pas souhaiter une bonne fête à ma mère, elle attendait ce jour souvent avec intérêt, car le temps passant, les bons moments se faisaient plus rares et l'attention de ses fils aussi.
Mon grand-père avait des vignes, ma mère fut comme jean claude Pirotte, une enfant des champs et des raisins, à Villedieu sur Indre, elle racontait parfois les expéditions vers les vignes avec l'âne et le chien, de longues balades en bicyclette. Des morceaux de bonheur campagnard que les gamins d'aujourd'hui ignorent tous pour la plupart. Elle aimait aussi tout comme Pirotte, le vin et l'alchimie de cette boisson des dieux. Un de ses derniers plaisirs fut de boire un peu de bernache, ce jus de raisin fermenté qu'on boit en Touraine, j'ignorais alors qu'elle partirait si vite.
En lisant le très beau texte posthume "Le silence" de jean claude Pirotte, c'est évidemment à ma mère que je pensai. Nul doute que l'enfance de Pirotte et celle de ma mère ont connu les mêmes merveilles.
Bonne fête, maman !
Extrait du "silence" de Jean-Claude Pirotte, 2016.
"Et puis, nous sommes si proches d'un autre monde. Il suffit d'enfourcher nos bicyclettes et de grimper les lacets de Corcelles, par les matins clairs d'automne. Traverser le village où seule une vigne aligoté taillée haute nous distrait un instant du spectacle du mont Afrique, que nous contournons avant de plonger vers le village vertigineux de Velars, que baignent l'Ouche et le canal de Bourgogne. Nous avons emmené nos cannes bricolées et nos épuisettes, liées à la longueur du cadre, et tant pis si la pêche est interdite. Quelques chevesnes du canal nous attendent, non loin d'une maisonnette d'éclusier complice. Là aussi, les mariniers font halte, et les avalants se préparent pour l'escale à pied de la capitale des Ducs. Nous, les gamins, nous les regardons avec envie tenter de trémater finement une fausse goélette de touristes . Nous ne connaissons encore ni Jan, ni Mercedes, mais les visages boucanés des hommes à la manoeuvre nous intriguent. Ils nous hèlent parfois à grandes syllabes crues, à quoi nous répondons confus que le poisson ne mord pas, dans tous ces remous du traffic. Et nous les entendons longtemps rire et chanter. Leurs gamins à la poupe finement nous observent, et nous nous sentons bien maladroits et empruntés , avec nos épuisettes vides.
Parfois, comme un éclair d'argent, une truite égarée saute le sas de l'écluse, et nous poussons un cri de victoire, comme si elle démentait par sa présence la futilité de nos efforts d'apprentis pêcheurs du dimanche et de braconniers du canal.
Nous déballons alors, midi sonnant au clocher de Velars, nos tartines de hure et de saucisson, et l'un de nous tend aux autres le tonnelet miracle d'où l'âpre parfum de la piquette nous saisit et nous ravit. Quels hommes sommes-nous donc en train de devenir !"
En
Pour en profiter
le lundi 08 Février de 10h à 11h24
branchez-vous
sur
RADIOTEMPSRODEZ 107 FM
ou
http://www.radiotemps.com/fr/ecouter-radio? PHPSESSID=b0e21c215ae53afdae6e582c088b3d95
mais aussi http://www.radioways.fr/radio/radio-temps-rodez.html
On y entendra
- le duo VA - Véronique boix / Alain collard
- les poètes du Cercle Aveyronnais Le Contre-Chant des Mots
Danièle Loupias / Gisèle Jeantet / Huguette Dangles / Marie-Hélène Douat
- leur correspondant internaute - poète Aixois - Marc Laumonier
- leur invité d’honneur - Guy Goffette
en compagnie de : Aznavour - Brel - Gréco - Ferré - Ferrat - Dalida -
Mouloudji - Reggiani - Renaud - Isabelle Aubret - Bertin
mais aussi : Grégory Lemarchal - Maurane - Florent Pagny - Christophe Willem - Raphaël
et tant d’autres…
dans la 2ème partie de « Quel charivari, la VIE ! »
" La vie passe tellement vite.
Si tu ne t'arrêtes pas pour regarder autour de toi de temps en temps, tu pourrais la manquer !"
Ferris Bueller (Day off)