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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 22:44

   

    François Truffaut est bien sûr un quasi double de « Bertrand Morane », le personnage principal du film « L’homme qui aimait les femmes » c’est encore une fois - comme souvent chez lui - une autobiographie romancée. L’autre titre aurait été « le cavaleur », mais l’agent littéraire (Brigitte Fossey) lui fait changer et elle a raison ; car, certes Charles Denner passe son temps à cavaler (cela va même lui causer sa mort), mais ce n’est pas un « dragueur », c’est autre chose…
    Et si Charles Denner écrit son « roman », Truffaut, lui, filme. Mais ils sont identiques.
Le film de Truffaut date de 1977 et certaines choses font sourire maintenant (quoique…), mais l’extrême implication de Denner dans sa quête de femme n’a pas d’âge. Comme souvent chez Truffaut, il y a un point de départ, toujours le même : l’enfance ; et les parties de cache-cache des enfants (avec Ginette) dans le noir sont les prémisses des grands désirs de Truffaut pour plus tard, c'est-à-dire « la compagnie des femmes ». (rem : le jeune acteur qui joue Denner jeune est étonnant de ressemblance et a une bouille rigolote)…

tout ce qui est en bleu et italique est tiré du film...

« La compagnie des femmes m’était indispensable, sinon leur compagnie, du moins leur vision. Rien n’est plus beau que voir une femme en train de marcher. »

Mais qu’est-ce qu’elles ont ces femmes ? Qu’est-ce qu’elles ont de plus que toutes celles que je connais ? Et bien justement ce qu’elles ont de plus, c’est qu’elles sont des inconnues…

Mais qui sont toutes ces femmes ? Où vont-elles ? A quel rendez-vous ? Si leur cœur est libre, alors leur corps est à prendre, il me semble que je n’ai pas le droit de laisser passer la chance…

Elles veulent l’amour, tout le monde veut l’amour, toutes sortes d’amour, l’amour physique et l’amour sentimental ou même simplement la tendresse désintéressée…

« Pour moi, rien n'est plus agréable à regarder qu'une femme, pourvu qu'elle soit habillée d'une robe ou d'une jupe qui bouge au rythme de sa marche »


    « L’homme qui aimait les femmes » se laisse encore regarder avec beaucoup d’intérêt et de tendresse, même 34 ans plus tard. On y voit aussi une Nathalie Baye très jeune qui débutait. Leslie Caron, aussi, touchante d’authenticité. Charles Denner est surprenant avec son jeu désinvolte et sa voix ferme et sûre (formidable acteur). L’érotisme du film passe par les jambes des femmes (et encore que sous les genoux) (il y a sans doute là aussi un fétichisme de la part de Truffaut : dans « Vivement dimanche » il filme de la même manière et avec autant de sensualité et d’érotisme, les jambes de Fanny Ardant), l’affiche est parlante, mais c’est tout, la sensualité s’arrête là. Le "mystère féminin" demeurera.
    Enfin les blessures apparaissent et c’est tout l’art de Truffaut, si le simple personnage de Morane peut énerver par sa puissance génésique et ses obsessions (ce qui à l’époque irrita certaines associations féministes), une scène vers la fin (Vera) prouve que lui aussi peut souffrir, mais cela est juste esquissé et on n’en saura guère plus de cette histoire d’amour-là.

    Le film reste un enchantement et un beau panégyrique de "l’éternel féminin" de Goethe. Truffaut, mort trop jeune, nous laisse des films d’exception. (je suis sûr cependant que ce film plaira davantage aux messieurs qu’aux dames, allez savoir pourquoi ?). :-)

    Et le plus fort est là : quand Denner est interrogé, il dit : "je leurs expliquerai"...
sublime résumé des relations hommes-femmes



C. Denner s'est retiré dans sa salle de bain pour écrire son roman sans être dérangé, ça pourrait être moi, ça  :-)
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commentaires

E
<br /> <br /> Le plus beau des films qui parlent des femmes.La voix off de Denner-Truffaut.Et pas si loin à l'évidence d'un certain Antoine Doinel.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
Sur la voix de Chales Denner, son ton, son débit et son rythme, Denis Podalydes - un autre acteur - vient d'écrire quelques belles lignes (accompagnées d'un portrait pleine page) dans "Voix off".
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