j'étais sorti de chez toi en vitesse
devenu nécrophage par nécessité par ces temps de restriction
je demeurais cependant interdit devant ta nébuleuse
celle en forme de ton corps
j'avais même gobé toute ta panoplie de femme
qu'en bonne vivable tu t'étais habilement confectionnée
ah ! l'étrange étrave de ton ventre en plein diviseur de moi-même
ce cul périodique oui il m'a bien nourri ce jour aujourd'hui
cette brûlure asséchée s'est tue
toute la paperasserie de ton corps est enfumée, tu brûles en moi ?
vivaces mes souvenirs je les cordais peinant
en misérables fagots non étincelants
tous ces pièges je les broyais avec mes doigts d'instruments
je te faisais glapir les plus beaux
je battais la chamade de ce chamboulement nauséeux
mais le désancrage me reposerait tant
tes soupirs de sourcils se noyaient parmi mes doigts
il n'y avait plus de reprise en moi
de quelconque allant pour ta lande si étonnante fût-elle
je virgulais en ma réserve toutes tes étoiles de femme
viril enfin je chassais de mes pentes tes lutins en difficulté
ah ! ce magnifique chassé de mes jambes
est encore bien net en mon âme
ah ! que le temps des séparations est délicat
c'est ainsi pour cela
un soir de bruine que délicatement
je quittais cette chaleur
la rue silencieuse, la nuit incertaine, ma solitude me déchiraient