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some words :

"Le poète est un archer qui tire dans le noir." - Salah Stétié -
"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
Dominique Noguez

"Cette femme était si belle
Qu'elle me faisait peur."
 Guillaume Apollinaire

"In a place far away from anyone or anywhere, I drifted off for a moment." -- Haruki Murakami --


"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

"J'écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu'il faut nier."
Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
pantin qu'on m'a cassé."
Fernando Pessoa


« La mort c’est l’infini des plaines
et la vie la fuite des collines. »
Joseph Brodsky

Certaines choses

Nous entourent « et les voir

Equivaut à se connaître »

George Oppen



" LA GRANDE FORCE EST LE DESIR "
(Guillaume Apollinaire)



"Quand je dis « je », je désigne par là une chose absolument unique,
à ne pas confondre avec une autre."
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"Le sens trop précis
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ta vague littérature"
Stéphane Mallarmé


" Je ne suis pas moi ni un autre

Je suis quelque chose d’intermédiaire :
Un pilier du pont d’ennui
qui s’étend de moi vers l’autre. "
Mario de Sa-Carneiro
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-- je vous souhaite un bon passage... --


"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure

" Avec tes défauts. Pas de hâte. Ne va pas à la légère les corriger. Qu'irais tu mettre à la place ? " Henri Michaux


écrivez moi si vous le souhaitez :    

Soyez indulgent, je ne suis qu'un petit écrivaillon tentant d'écrivasser

Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
est "paru"

Si vous êtes intéressé : laissez moi un message
(133 pages de poèmes et textes poétiques, pour la plupart ici sur mon blog)

"Le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi." Paul Eluard

"Savoir que nous ignorons tant de choses suffit à mon bonheur." George Oppen

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 10:26

 

C'est avec cette belle toile d'Emile Friant, peintre lorrain, exécutée en 1921 que je vous souhaite une bonne année 2020 !

Je vous souhaite, ainsi, une bonne compagne - ou un bon compagnon - heureux de sourire, prêt pour vivre "simplement", entouré d'animaux familiers.

Car, la solitude n'amène à rien.

Quant à moi, toujours amoureux de toutes les femmes, de leur sourire, de leur regard, de la puissance qu'elles dégagent, je vais essayer de vivre encore un peu plus malgré toutes les maladies et ennuis qui s'accumulent. J'ai pris tous les mauvais gênes de mon père et de ma mère. :) et je viens de passer un mois de décembre très difficile.

Le ralentissement de ce blog s'en ressent malgré ces 300 visites journalières.

Cet éclat dans les yeux, cette fossette étrange, ce grand sourire qui n'est pas faux : voilà l'année 2020 et son cortège de bonnes nouvelles qui s'engage !

SOYEZ HEUREUX !

bises / Marco

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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 09:12

" Je décolle souvent et voyage toujours pour voir si le lieu du leurre ne se confond pas avec celui de ma main. Il faut pourtant y arriver, que ce soit sans hésitation là et pas ailleurs que cela se passe. C'est si dur d'accepter l'abruti qui se trouve en soi et comment faire sans lui ? "

 

Nicolas de Staël 1953

 

 

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 09:01

"Il me tardait de vous affirmer qu'il n'y a que deux choses valables en art.

1- la fulgurance de l'autorité.

2- la fulgurance de l'hésitation.

C'est tout. L'un est fait de l'autre, mais au sommet les deux se distinguent très clairement."

 

Nicolas De Staël 1953

 

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 18:50

 

Yvon Saillard, toujours & again

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 19:17

"C'est l'exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation.../... De l'exil je suis passé à "l'ex-il", quelque part entre le connu et l'inconnu, entre la réalité et l'imaginaire. Là où commence la poésie.

Matta

 

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Très sympa exposition Matta au Musée Cantini de Marseille (tout rénové, tout neuf)

 

Matta-Marseille

  J'avais eu la chance en 1985 de voir la fantastique rétrospective au Centre Pompidou sur ce splendide peintre Chilien (1911-2002).
J'avais été alors stupéfait par ces immenses toiles très colorées dénonçant la guerre sous toute ses formes, la torture, l'oppression, la lutte de la machine contre l'homme et la robotisation de l'homme mauvais ... En outre son style assez "académique" au départ et assez proche d'autres surréalistes devient peu à peu réellement "indépendant" et riche de cette indépendance . Breton - comme d'habitude - l'excluera du mouvement surréaliste pour non conformité.

 

Matta-Le-poète 

"Le poète" 1945 / ce tableau (les tons sont beaucoup moins violents en vrai) représente donc l'ancien ami Breton ; un revolver à la main prêt à en découdre :)

Le titre de cette exposition est bien trouvé, car si les débuts de Matta sont discrets et sa peinture "officielle" ; il se fait connaître rapidement aux USA lors de divers voyages des surréalistes (il est un des rares qui parle très bien anglais, et une partie de son succès vient un peu de là ! Ah l'apprentissage des langues en France !) ; peu après il devient le peintre du monde contemporain et très critique dans sa peinture : la torture en Algérie, la guerre au Vietnam, le procès des Rosenberg aux USA (et leur condamnation à mort - 1951), le régime espagnol, Mai 1968 à Paris...

Il obtient la nationalité française en 1979.

Il fut aussi l'un des premiers (le premier ?) à décrocher les toiles des murs et à peindre par terre.

Un très très grand artiste !


Matta

"Le devoir de l'artiste est de faire un Art capable de révéler l'aspect subversif de la vie quotidienne." Matta. 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 20:51
Clovis Trouille : peintre libre

« Chers amis, tournez le dos aux écoles, n’adhérez qu’à vous-même. Chaque artiste a son secret en lui qu’il lui faut découvrir. » CT

Clovis Trouille Acte Sud 2003 par Clovis Prévost  

 


    Non-conformiste, anticlérical, anarchiste, antimilitariste, Clovis Trouille avait tout pour me séduire. Pourtant ses peintures sont peu connues, rejetées jadis par une critique qu’il n’aimait pas lui-même et aussi par la bourgeoisie qui jugeait ses œuvres trop érotiques, trop subversives et trop anti-curés.
« je rejette la morale de la société bourgeoise, l’imposture de sa religion, la morale de ses curés, son patriocularisme, je désire au contraire une société sans frontière. » CT


    Ce fut donc en « solitaire inclassable » que Trouille passa ce siècle (1889-1975). Il ne se dirigea ni vers une étude des « arts primitifs » tel Picasso ou Gauguin, ni vers un classicisme encore à la mode. Il choisit sa propre voie, en soldat anti goupillon et anti sabre et se mit à peindre la libido, les femmes nues, la prostitution et bien sûr la mort. Pour faire un art – pour reprendre ses propres mots de « voyou, voyant et voyeur ».

    Au début tout prédestinait pour que Clovis Trouille soit un peintre reconnu, puis vint le service militaire de 2 ans , puis la guerre de 14-18, il ne sera démobilisé qu’en 1919, il dira lui-même avoir perdu 7 ans de sa vie « nous étions la génération sacrifiée, privé d’amour à cet âge. » Il espérait être un grand peintre avant la guerre et faisait tout pour ; il revint de ces 7 années de solitude, anarchiste et antimilitariste ; il continua de peindre abondamment et de retoucher sans cesse, mais pour lui la peinture était devenue « autre chose » et il ne chercha plus une reconnaissance publique. « L’on peut être certains que je le suis, érotique, et que je l’ai toujours été. Mais il me semble qu’un artiste qui ne sent pas la femme ne peut être un bon artiste. Mon œuvre est un chant d’amour à la femme, qui m’a tant manquée dans ma jeunesse (refoulement). »



Clovis Trouille aimait les nus photographiques des années 1900, ces nus en noir et blanc ; en peinture il chercha à restituer cet érotisme là de même qu’à promouvoir un couleur abandonnée des impressionnistes : le noir (voir le magnifique « mes funérailles » de 1940 où tout est noir et blanc à part la chair rose de 3 jolies créatures.)



    Riche dans son indépendance, Trouille ne suivit pas la sirène surréaliste que pourtant lui proposèrent Dali, Aragon ou Breton. Cependant pour certains, ses toiles sont bien plus « surréalistes » que beaucoup d’artistes reconnus de cette époque. Trouille n’aimait pas les idéologies. Il disait de son art qu’il était plutôt « super-réaliste ». L’utilisation de la photographie chez Picabia ou Dali qu’ils essayèrent eux de minimiser, lui Trouille la revendiqua haut et fort et sans difficultés ; en ce sens certains ont dit qu’il était peut être l’un des précurseurs du « Pop art ».

    Clovis trouille aimait donc les photographies et il fut l’un des premiers à utiliser celles-ci comme outils : soir en les décalquant, soit en les découpant, parfois même en les collant sur la toile et en repeignant dessus. Si Trouille abandonne suite à ses collages des notions de perspective, son grande originalité est l’utilisation de couleurs vives abondantes et qui pour certains pourrait paraitre presque « vulgaire ». Il n’en est rien, Trouille est un coloriste de génie. Comme le disait Cézanne : c’est la couleur qui commande. (« Quand la couleur est à sa richesse, le dessin est à sa plénitude »)

    Il vendra très peu de toiles de son vivant et ce volontairement ; il eut un métier : maquilleur retoucheur de mannequins à Paris (Maison Imans)  et dessinateur publicitaire avant la guerre ; l’art et le commerce ne vont pas ensemble disait-il.
    Trouille n’aurait peint que 120 toiles environ, mais perfectionniste, il les retouchait sans cesse ; il en donnait régulièrement à ses amis, et tous les 2-3 ans il les récupérait pour les « retoucher », souvent c’était infime, par exemple un grain de beauté sur la cuisse d’une nonne.

        Les lettres inaugurant le livre sont très intéressantes, Trouille y explique sa vie et sa peinture, son refus du monde bourgeois. Et le livre est tout entier magnifique : grand format, belles reproductions, les textes juste ce qu’il faut ; un très beau livre bien fait ; bravo à ACTE SUD et Clovis Prévost, le metteur en scène de ce très beau livre.  Acte Sud 2003.

« D’autre part, je tiens à ce côté subversif de mes œuvres, qui à mon avis fait que les peintures de cette sorte vieillissent bien. Car vous savez que le temps, la patine du temps n’adoucissent que trop la peinture.
On reste stupéfait devant l’Olympia de Manet, de penser que l’on a dû faire protéger ce tableau par la police, les visiteurs voulant le lacérer. Ce tableau, avait donc, alors, une puissance mystérieuse de « jamais vu », qui déchainait la colère. Je m’habitue à mes tableaux en les voyant vieillir et il me semble que c’est le piquant du subversif qui les sauvera de la patine du temps et de la banalité coutumière. » (1959) CT

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André Breton aussi disait de lui qu’il était « le grand maitre de cérémonie du tout est permis. »

Le poète Ghérassim Luca : « vous êtes celui qui a réussi à planter entre les cuisses du Douanier Rousseau une paire de couilles géantes. »

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Site officiel des amis de Clovis Trouille
http://www.clovistrouille.net

Article très intéressant sur le peintre par Michel Darras
http://www.numerologue.net/index.php?2007/08/25/22-exposition-de-clovis-trouille-a-amiens

très très intéressant article de Michel Debray : Clovis Trouille, John Ruskin
autour de la cathédrale de Notre-Dame d'Amiens : ici
http://m_debray.club.fr/TROUILLE%20RUSKIN/index.html

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 11:22

    Simon Vouet (1590-1649), encouragé par son père, brille par ses dessins ; il sera portraitiste très jeune, dès 14 ans, il est invité en Angleterre à ce titre et voyagera très jeune dans toute l’Europe.

    Sa peinture très baroque et très académique plait ou ne plait pas (mélange de baroque italien et de classicisme français), il est reconnu pour avoir utilisé des couleurs vives dans ses allégories et ses peintures religieuses (très influencé par la peinture italienne de l’époque).
   
    Il sera nommé premier peintre du Roi (Louis XIII). Trop bien payé par le Roi, il accepta alors commande sur commande, la qualité disparut un moment, églises et châteaux se remplirent d’oeuvres du peintre.

    Par contre ses dessins me plaisent beaucoup et en particulier j’ai eu le coup de foudre pour ce pastel sur papier de sa fille Angélique (musée du Louvre) portant une colombe symbole de pureté.
    (Le département des Arts Graphiques vient de bénéficier, en 2006, d'une importante dation de quatre pastels, trois de Simon Vouet et un de Louis XIII qui fut l'élève du peintre, comme le raconte Félibien : « Sa Majesté voulut que Vouet lui apprît à dessiner et à peindre de cette manière [le pastel] afin de pouvoir se divertir à faire les portraits de ses plus familiers courtisans ».) Louis XIII était lui aussi grâce à Simon Vouet un habile portraitiste.

Simon Vouet, pastel vers 1635, portrait d'Angélique, sa fille


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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 16:50

« Il y a assez de souvenirs et de poésie dans ma vie pour former un roman. »  écrivait Irène Némirovsky dans son journal de travail, en 1933.

 

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« Nostalgia, nostalgia,comme disait mon amie Marouja c'est bon uniquement pour les poèmes, la vie c'est autre chose. » Aleksandra Miarczynski

 

Aleksandra


   Un jour, en cherchant de quoi illustrer un de mes pauvres textes, je suis tombé sur le blog d’Aleksandra Miarczynski ; je fus surpris de la jeunesse de ses peintures et de l’appel à la vie, à la danse, à la fête…
Commençait ainsi une correspondance entre Aleksandra et moi…
Elle m’envoya divers poèmes et autres textes, réflexions…
J’aime les personnes qui ont des vies « hors du commun » et qui n’utilisent pas la langue de bois…
Voici quelques îlots d’elle…
(En tapant sur les photographies, vous atterrissez sur son blog)

 

aleksandra-autoportrait(autoportrait "verte de froid") dixit

Parfois, ainsi, elle résume sa vie :

 
  "Je suis née dans la décennie 20 du 20ième siècle,
Sous le signe chinois du brave et naïf cochon,
Au mois du décembre, donc sous le signe astral du Sagittaire,
Qui vise toujours trop haut,
J'appartiens donc à élément feu.
Mais pas comme le feu de mon père, le premier feu de l'année.
Celui du Bélier "tout feu tout flamme", ni comme celui de mon fils
Lion, satisfait, chaleureux, se prélassant au soleil,
Non, le mien c'est le dernier feu du Zodiaque
Le feu spirituel, et pour les Chinois le FEU SUR OCEAN,
C'est dire la complication d'un destin vu à travers astrologie,
Maintenir cette petite flamme sur l'immensité des eaux d'un Océan !
toujours en mouvement,
Si en plus de tout cela, nous ajoutons un brin de numérologie
Je me trouve selon mon nom et mes prénoms N° 5, c'est à dire
"liberté -le vent", donc toujours en mouvement, toujours ailleurs,
J'ai subi les conséquences qu'a eut cet arrangement de signes sur ma vie,
Ma petite enfance de laquelle je n'ai pas gardé grand souvenir
a été très "bourgeoise, à la maison on manquait de rien,
Ni bonne ni cuisinière, mais on changeait souvent d'habitation,
Moi et ma soeur nous étions toujours habillées à la dernière mode,
Avec de petites robes brodées main, mais l'été toujours pieds nues,
Ma mère étant très "écolo" et près de la nature prétendait que marcher
pieds nus donnait une bonne posture,
Elle n'était pas uniquement écolo elle était aussi "suffragette"
Elle promouvait à ce titre  émancipation de femmes.
J'étais dont à une très bonne école et cela m'a marqué pour la vie.
A ce sujet il faut bien préciser que l'égalité Hommes-Femmes a été
inscrite dans la Constitution  Polonaise justement l'année de ma naissance, 1923.
Dans la même constitution était d'ailleurs inscrite la Caisse de Maladie et Congé payés obligatoire pour tous les travailleurs.
J'était donc née dans une bonne année "de progrès" très en avance  sur les autres pays, sauf l’Allemagne qui a été la première à mettre en application ces progrès sociaux.
Tout cela  a bercé mon adolescence et m'a été "inculqué" dans la décennie des années 30.

 
Tous ces progrès (ainsi que cette égalité Hommes-Femmes) instaurés  dans nos pays, je ne les ai pas  retrouvé en France en 1945.
Cela a perturbé mon existence dans ce pays dont je  n'arrivais pas à comprendre "le comportement " "non égalitaire".
La France c'est un drôle de pays bien représenté par  l'expression "french lover"
Mon comportement "égalitaire" étant toujours  mal interprété, car en France (même maintenant  dans les années 2000) tout contact même intellectuel  est "interprété" de "sexe à sexe "et non « d'un être humain à être humain ». 
C'est cela  qui "perturbe" souvent le relationnel et qui suscite des jalousies entre femmes, cette  quasi "non admission" de relation purement humaines  et hors sexe, entre hommes et femmes,
Quand je pense qu'actuellement en France on remet en question la "mixité" dans les écoles ! ! ! qui soit disant perturbe les écoliers, C'est  dire combien la  France  est perturbée par la "SEXE" !
La mixité a existé en Pologne et en Allemagne  bien avant qu'elle ne fut introduite en France, sans perturber les jeunesses de ces pays, pourquoi dont juste en France  cela est-il si "perturbant"?
Probablement uniquement comme je l'ai dit plus haut en France tout est basé sur "le sexe et la sexualité"
Je me suis égarée, et je suis partie loin de "mon histoire personnelle" de ma "liberté du vent" de ma petite flamme du "feu sur l'océan"
C'est pourtant  ce  « vent de liberté » qui m'a fait continuellement changer  de métier et de vie ; employée de bureau dans l'usine de chaussures Pellet à Vienne dans les années 45, j'ai changé ma place de bureau  contre une place d'ouvrière à la chaine pour « gagner un peu plus » et avoir une journée continue de 5 h  à 13 H ce qui me laissait plus de temps pour "vivre". Quelque temps après je me suis trouvée par la "volonté" de mon mari (dans ces années la en France la   femme n'avait rien à dire, sous tutelle de son mari ! ! !' ) Je me suis dont retrouvée  paysanne en fermage  dans un village de la Savoie "La Breviaire" de la après une grave maladie  je me suis retrouvée obligée  à la "situation de "femme de ménage" après quoi je me suis improvisée "cartomancienne" (j'avais de dons et cela a marché très bien).


Après quoi ayant quitté mon mari, je suis passée à la case "serveuse" dans les bars divers, car je ne gardais pas longtemps ma place, une fois parce que on ne me déclarait pas à la Sécu, d'autres parce que on m'exploitait après cela je suis devenue "entraineuse " dans les cabarets, après quelque temps je quitte les cabarets pour faire du commerce ambulant, faisant tous les marchés forains des environs ,dans la foulée je trouvais place de vendeuse-démonstratrice de machines à laver le linge, c'était la grande nouveauté. Suite à un accident de voiture je me suis trouvée un poste  de  secrétaire vendeuse dans un petit garage  de vente de voitures d'occasion, ce métier m'a donné les possibilités de développer ce garage et   jusqu'à  en  faire un concessionnaire SKODA dans les années 60. Suite à quoi j'ai organisé un garage de carrosserie et de mécanique, mais mon patron est tombé amoureux d'une femme qui  par ses manigances m'a fait perdre ma place à son avantage. Moi je me suis monté une de premières discothèques de Grenoble  et probablement une des premières en France, c'était l’année  avant les Jeux Olympiques, cela tournait très bien, cette discothèque je l'ai tenue pendant 20 ans, mais en même temps j'ai monté un restaurant "diner-spectacle" et j'ai obtenu diplôme « entrepreneur de spectacle ». Le restaurant n'étant pas assez rentable, le  loyer étant trop important, j'ai abandonné le restaurant et j'ai enrichi ma discothèque  en y produisant de très grands spectacles, cela marchait "du tonnerre" mais   "le vent" me poussait toujours à inventer d'autres choses. Depuis longtemps déjà je m'intéressais  aux antiquités, ayant trouvé à acheter un petit fond de commerce je me suis monté un magasin de brocante, je me suis passionné pour ce métier, et je me suis aperçu que j'avais des dons innés pour reconnaitre les styles, les époques de meubles et de objets d'art, j'ai pu faire ainsi de bonnes affaires. Je travaillais double journée, la nuit à mon Club et l'après midi pour gérer mon magasin de brocante , où j'ai embauché une vendeuse pour m'y aider. Mais un jour mon petit magasin fut démoli par la construction d'un grand complexe d'immeuble ,j'étais obligée de fermer car tout  un mur  s'est écroulé, cela a duré  presque trois ans, et  après je n'avais plus de moyens financiers pour recommencer. Les années ont passé, on était déjà en 1981 et les Socialistes sont arrivés au pouvoir, il y a eu un tas de changements, les hommes d'affaires n'avaient plus le droit  d'inclure leurs frais de sorties avec leurs clients dans "les boites de nuits" dans leurs "frais généraux", Le "Club 94" a perdu toute sa bonne clientèle. Il n'y arrivait que de "clients demandant d'une  façon "tonitruante" de leurs servir des "CUBA LIBRE", j'en avais assez de ce "business" là, et j'ai vendu mon « Club », ma petite création des années 60…/…


(Ce qui est étonnant : c’est qu’elle ne parle pas de ses dons de peintres …/…
Les élude t elle de sa vie ? )

LA DANSE 3 Pastel à huile
Des « choses à penser » comme elle dit :


  "Que tu sois athée et que tu crois au "Néant", c'est "Néant" que sera  l'autre
nom de Dieu, puisque c'est du Néant que naitra la vie.
Dieu où Néant deux faces de la même chose, Noir et Lumière, Vie et Mort,
D'une manière cela n'a aucune importance, car qu'est l'existence ? Réalité ?
Rêve ? Illusion ? et puis quel sens ? Réalité-Illusion-la même chose,
Si on ne met pas le 2 après le 1, le 1 n'existerait pas, car le 1 est tout mais rien sans le 2. C'est la  qu'intervient une phrase prononcée par un Saint au 17ième
siécle (j'ai oublié son nom)
"La Pensée est sortie de la tête de Dieu a regardé Dieu et dit : "maintenant  c'est MOI DIEU" !
Mais la Pensée est rentrée dans nos têtes et Nous ramène  à DIEU,
Sans le 2 LA PENSEE DIEU  le 1 ne pourrait pas être manifesté dans SA CREATION,  "choses à penser".... Aleksa

After show
(after show, huile)


Parfois un poème :


Musique douce et lancinante
Dont les ondes heurtent mon coeur,
Dans la nuit noire de solitude
Elles m'enivrent et me font peur,
M'emportant sur l'aile du rêve
Sous un ciel scintillant d'étoiles
Dans cette belle nuit qui s'achève
Recouvrant mon âme de son voile,
Où sont parties mes jeunes années ?
Où sont partis les rêves d'amour ?
Tout se dissous tout disparait
S'en va au loin et s'éparpille,
La nuit couvre tout de son velours,
Atténuant chagrins, et même les joies,
Emportant tout, très loin de moi,
Laissant le vide d'ennui autour
Errer partout comme un vautour.

 Pensées écrites en regardant une émission sur le milieu de la BOXE et de BOOKMAKEURS :

aleksandra2

“Sexe, perversion,fric,drogues et corruption,
Côté noir de l’humanité,
Morte, étranglée par des mains laissant un collier noir sur le cou,
Corps abandonné disloqué sur un lit défait,
Télévision ! ! !
Un immense corps musclé bavant. Sexe qui transpire,
Un corps bandé à l’extrême, harcèlement,
A n’en pouvoir plus et en vouloir encore,
Le sexe, le fric, les deux de plus en plus,
Où s’arrête la noirceur des hommes ?
Les âmes noires,trois quarts de l’humanité,
RAP, les mots rythmes, sexe la vie sans vie,
De  mots scandés, cela bat comme un cœur,
Comme un sexe, va et vient,dur Rien,
L’homme en veut encore,assouvir son désir son plaisir,
Comme si on pouvait appeler plaisir les actes sans âme,
Vides, perverses, juste le rythme et encore !
Elle bouge, elle danse, se plie, se remue chante, fait monter le désir du sexe,
Sexe et rythme, un chant sans mélodie, juste de mots, Rap, Rap,
La terre desséchée, aride, déserte, plus de romantisme, plus de mélodie,
Du sexe et du Rap, la fille comme un papillon en désarroi,
Remue  les bras, bat de l’aile, plus d’amour, rap, rap rap,
L’homme en veut encore, du sexe, du fric, des drogues,
Viol et corruption,se défouler de toute façon,
Recherche de soi  ? n’importe quoi ! vol, brutalité, feu, attentats,
Même le sexe est dépassé, mais toujours de plus en plus de fric
Attaque, dépassement de normes ? lesquelles ?
Elles n’existent plus, chacun les siennes, destruction de soi et de autres,
Haines, escroqueries, jalousies, violences, peurs, replis sur soi,
Cocooning bourgeois, peur de autres, risques, dangers,
Déséquilibre, irresponsabilité, Fermé, caché, dépassé, sauvagerie,
Où est l’humanité ? Cocktails Molotov ? terrorisme aveugle Mort !


Aleksandra a publié 4 livres :
Un petit livre sur ses peintures et sa vie d'artiste, intitulé "Artiste tu as dit Artiste ?"
un roman basé sur sa vie intitulé "Le destin d'Eloïse"
un petit livre intitulé "Pêle Mêle" Politique, Scientifique, Social, et Dieu dans tout cela ?"
et dernièrement un grand livre de 208 reproductions de ses oeuvres, avec de petits commentaires, intitulé "Mes images et moi".

Enfin récemment, 5 livres pour enfants : "Les petites aventures d’Odin"

Voilà une personnalité attachante à connaître, merci à elle de m'avoir fait confiance...

Discotheque AST 40F

(discothèque)

et bonnes fêtes de fin d'année !

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 21:07


    Jusqu’au 27 Septembre 2009, on peut voir au Musée de Grenoble une cinquantaine de toiles d’Alex Katz, peu connu en France – c’est la première vraie exposition qui lui soit consacré dans notre pays -, il fut cependant un des précurseurs du pop art.

    Né en 1927 à New York, il expose rapidement et se montre de suite hors des courants du moment (l’expressionnisme abstrait par exemple), les mauvaises langues disent même qu’Andy Warhol lui aurait piqué beaucoup de bonnes idées.



    De nombreux portraits très simples, proches de l’image publicitaire, dans des thèmes très banals du quotidien.



    « Une peinture de surface, plutôt qu’une profondeur. On retrouve chez Katz la même mélancolie que chez Edward Hopper, diffuse, qui teinte tous les moments de la vie, jusqu’aux plus anodins.
    La peinture lisse, sans effet, les compositions influencées par la photographie et le cinéma, le traitement hors échelle des visages, leur mise en page, la simplification des formes et des plans, la réduction de la gamme colorée et le redoublement, dans certaines compositions du même sujet, tirent ces images vers une forme d’abstraction. » (extrait de la plaquette de présentation)





J’aime bien ces portraits étonnants de simplicité, voire grossiers, et ces têtes disproportionnées qui ont fait la renommée du peintre


 de même ces « cut-outs » (= figures découpées) qui datent de 1959 sont très intéressantes, en particulier l’étonnant « One flight up », créant ainsi une peinture « à deux faces » ou le « Massimo » de 1991
Massimo, 1991, cut-out

, montrant le même personnage de face et de dos, découpé et posé côte à côte ;


    mais ce sont ces paysages pour moi qui sont les plus troublants , Katz ne peint qu’à la lumière du jour et peint ses toiles « en une fois » ;        
    un article récent du Monde parle de 3 chef d’œuvres présents à Grenoble à voir absolument, et j’agrée : en particulier ce fantastique « Forsythia », qui date de 1997, cette grande toile, proposée seule dans une belle pièce très lumineuse, éblouit immédiatement le visiteur, peindre une telle plante est déjà  une gageure, mais avec de telles vivacité et virtuosité, c’est un chef d’œuvre. On peut rester là, assis longtemps, et on a l’impression que le vent bouge dans les branches souples du forsythia…


Forsythia, 1997, très grande toile, 5 m de long , je pense



Si vous passez par Grenoble, dépêchez-vous, vous ne le regretterez pas. En outre, ce musée est fort intéressant.

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Yellowhouse




Voici un des autres "chef d'oeuvres" : Purple Wind : 320 x 244 cm


L'article du Monde du 11 Août 2009, dithyrambique...

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 09:34
        J'ai toujours aimé les peintures de Vieira Da Silva, en particulier toutes ses bibliothèques, ses villes, chantiers etc... ; née à Lisbonne en 1908, elle prendra la nationalité française en 1956. Elle dirigera l'école de Paris et accueillera un de mes peintres préférés Nicolas de Stael. Elle redonnera des perspectives à cette peinture moderne qui n'en voulait plus et optera pour des dessins et peintures en patchwork, suite aux fortes influences du peintre urugayen Joachim Torres Garcia qui l'initiera à "l'abstraction géométrique".





J'ai retrouvé en fouillant mes affaires ce petit texte charmant, adorable mélange de tubes de peinture et de surréalisme ambiant :

« Je lègue à mes amis un bleu ceruleum pour voler haut, un bleu de cobalt pour le bonheur, un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit, un vermillon pour faire circuler le sang allègrement, un vert mousse pour apaiser les nerfs, un jaune d'or, richesse, un violet de cobalt pour la rêverie, une garance qui fait entendre le violoncelle, un jaune baryte 
science-fiction, brillance, éclat, un ocre jaune pour accepter la terre, un vert véronèse pour la mémoire du printemps, un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage, un orange pour exercer la vue d'un citronnier, au loin, un jaune citron pour la grâce, un blanc, pur, pureté, terre de sienne naturelle, la transmutation de l'or, un noir somptueux pour voir Titien, une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire, une terre de sienne brûlée pour le sentiment de durée. »

Vieira Da Silva


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les neuf merci de rené Char :




NEUF MERCI
POUR  VIEIRA DA SILVA

 
I
 
LE PALAIS ET LES MAISONS
 
Paris est aujourd'hui achevé. J'y vivrai. Mon bras
ne lance plus mon âme au loin. J'appartiens.
 
 
II
 
DANS L'ESPACE
 
Le soleil volait bas, aussi bas que l'oiseau. La nuit
les éteignit tous les deux. Je les aimais.
 
 
III
 
C'EST BIEN ELLE
 
Terre de basse nuit et des harcèlements.
 
*
 
Nuit, mon feuillage et ma glèbe.
 
 
IV
 
LA GRILLE
 
Je ne suis pas seul parce que je suis abandonné.
Je suis seul parce que je suis seul, amande entre les
parois de sa closerie.
 
 
V
 
LES DIEUX SONT DE RETOUR
 
Les dieux sont de retour, compagnons. Il viennent
à l'instant de pénétrer dans cette vie ; mais la parole
qui révoque, sous la parole qui déploie, est apparue,
elle aussi, pour ensemble nous faire souffrir.
 
 
VI
 
ARTINE DANS L'ECHO
 
Notre emmêlement somptueux dans le corps de
la voie lactée, chambre au sommet pour notre couple
qui dans la nuit ailleurs se glacerait.
 
 
VII
 
BERCEUSE POUR CHAQUE JOUR
JUSQU'AU DERNIER
 
Nombreuses fois, nombre de fois,
L'homme s'endort, son corps l'éveille ;
Puis une fois, rien qu'une fois,
L'homme s'endort et perd son corps.
 
VIII
 
AUX MIENS
 
Je touche à l'étendue et je peux l'enflammer. Je
retiens ma largeur, je sais la déployer. Mais que vaut
le désir dans votre essaim jaloux ? Terne est le bouton
d'or sans le ton des prairies.
Lorsque vous surgirez, ma main vous requerra,
ma main, le petit monstre resté vif. Mais, à la réserve
de vous, quelle beauté ? ... quelle beauté ?
 
IX
 
LA FAUVETTE DES ROSEAUX
 
L'arbre le plus exposé à l'oeil du fusil n'est pas
une arbre pour son aile. La remuante est prévenue : elle
se fera muette en le traversant. La perche de saule
happée est à l'instant cédée par l'ongle de la fugitive.
Mais dans la touffe de roseaux où elle amerrit, quelles
cavatines ! C'est ici qu'elle chante. le monde entier le sait.
 
Eté, rivière, espaces, amants dissimulés, toute une
lune d'eau, la fauvette répète : "Libre, libre, libre,
libre ..."                                                                          
 
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:59

mon ami Yvon Saillard expose quelques toiles à Paris en Avril
si vous passez par là allez y !
ses peintures sont de plus en plus "instructives" de notre monde vivant
et pas si  désordonnées que cela
avec le temps, sa peinture prend une place
certaine

bravo à lui !


en cliquant sur son tableau : tombez sur son site



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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 14:39

une nouvelle série de toiles de mon ami Yvon Saillard

j'aime particulièrement ...
beaucoup de noir comme fond

et des espérances humaines en marionnettes
ou en "vie"
la vie humaine grouille, en fourmis
chacun pour soi
ou tous ensemble comme cet "effet de foule"
"les tarés" dit-il
que sommes-nous ?


En cliquant sur la toile, allez faire un tour chez lui, vous ne serez pas déçu

admirez aussi ce splendide cheval de trait,
seul dans sa beauté et sa majesté


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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 09:19
    Depuis quelque temps, les musées d'Art Contemporain semblent mettre de côté la peinture "moderne" au profit de technique plus "moderne" : vidéo, ordinateur etc...
    Outre que ces oeuvres la plupart du temps n'éveillent en moi qu'un ennui supplémentaire dont je n'ai nul besoin, ou au mieux un sourire, elles prennent souvent une place considérable dans les salles.
    En se baladant par exemple à la Saatchi Gallery, on se rencontre que la peinture contemporaine est bien vivante, bien réelle, extrémement diversifiée, très productive, incroyablement riche. A quand la réhabilitation de la peinture dans les musées modernes ?


SAATCHI GALLERY   LONDON

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D'autre part, je suis allé voir l'exposition Cézanne à Aix en Provence ; je vous la conseille fortement, le musée Granet, si tristounet jadis a été "modernisé" et se présente maintenant comme un musée très "convenable".
La qualité des toiles (la ste victoire) est stupéfiante et l'amélioration au fil du temps des techniques picturales de Cézanne est flagrante. Non reconnu dans les milieux parisiens, Cézanne a toujours décidé de peindre "dehors", idéal pour de bonnes sensations.
On se rend compte que Cézanne a beaucoup inventé : père du cubisme ? Il est le premier aussi à avoir laissé des grandes traces de blanc, de surfaces non peintes sur ses huiles, il faisait de l'aquarelle moderne sans le savoir ; enfin sur certaines toiles, la quantité de blanc est telle et les touches de peintures ocres et vertes si menues, qu'on pense tout de suite à l'abstraction ; l'art abstrait est sans doute né avec Cézanne.






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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 10:55
Bon l'exposition "sexe et stress" de mon ami Yvon Saillard à Toulouse est terminée, mais je vous invite à regarder la vidéo très intéressante sur cet artiste peintre.
Et oui l'ami ! Il est dur parfois de vivre et je suis comme toi : étonné qu'on n'accepte pas mieux, pas plus le monde tel qu'il est - toute la philosophie de Sénèque est pourtant là - ; et c'est vrai que parfois c'est la galère d'être être.  :-)







Deux mots pour définir le siècle : "Stress et sexe", titre de la nouvelle exposition de dessins et de peintures qui s'ouvre, ce vendredi, à la galerie Exprmntl. Moralisme sexuel et mysticisme religieux ont donné à l'oeil ce qu'ils ont retiré à la dent. Et l'artiste Yvon Saillard pose un regard distant mais touchant, au sens propre, nos sociétés dévoreuses d'images.(24/02/2006)


Basé sur une iconographie relevant tout autant des réflexions artistiques les plus contemporaines que d'Ed Templeton et de la scène skate graphisme, le ton est lancé. C'est un regard sur nos sociétés où, "de l'absence et de l'abstinence subie, seules les images nourrissent les esprits dans lesquels se logent les pulsions refoulées et l'insatisfaction provoquée par la surconsommation". Certains n'y verront que jet pornographique alimentant leurs propres fantasmes, d'autres y liront les expressions blasées et patientes.

A étudier, entre autres : cette scène dans un métro de capitale, où les visages fermés dévorent les publicités aguichantes, en espérant rentrer vite pour surfer sur meetic, et où, dans leur concentration, les personnes absorbées bousculent les plus faibles sans même un mot d'excuse.

Quand les images et les virtualités remplacent les mots et l'humanité, il reste alors le vide et des fragments patchworks d'une toile d'Yvon Saillard. Des poses, des poseurs, des baisers et des feutres, des huiles et des acryliques, ainsi que quelques paillettes Renaissance pour repenser l'érotisme de notre siècle prépubère avant qu'il ne se gangrène. L.M.

Pour voir la vidéo
cliquez sur le bandeau
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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 19:41
ATTENTION DERNIERS JOURS POUR LA MAGNIFIQUE EXPOSITION D'YVON SAILLARD
ARTISTE-PEINTRE TOULOUSAIN
" Stress et Sexe" , à la galerie exprmntl, 18 rue de la bourse 31000 Toulouse
Si vous êtes dans le coin allez-y !
Tableau d'Yvon Saillard ©
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