« Il y a assez de souvenirs et de poésie dans ma vie pour former un roman. » écrivait Irène Némirovsky dans son journal de travail, en 1933.
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« Nostalgia, nostalgia,comme disait mon amie Marouja c'est bon uniquement pour les poèmes, la vie c'est autre chose. » Aleksandra Miarczynski
Un jour, en cherchant de quoi illustrer un de mes pauvres textes, je suis tombé sur le blog d’Aleksandra Miarczynski ; je fus surpris de la jeunesse de ses peintures et de l’appel à la vie, à la danse, à la fête…
Commençait ainsi une correspondance entre Aleksandra et moi…
Elle m’envoya divers poèmes et autres textes, réflexions…
J’aime les personnes qui ont des vies « hors du commun » et qui n’utilisent pas la langue de bois…
Voici quelques îlots d’elle…
(En tapant sur les photographies, vous atterrissez sur son blog)
(autoportrait "verte de froid") dixit
Parfois, ainsi, elle résume sa vie :
"Je suis née dans la décennie 20 du 20ième siècle,
Sous le signe chinois du brave et naïf cochon,
Au mois du décembre, donc sous le signe astral du Sagittaire,
Qui vise toujours trop haut,
J'appartiens donc à élément feu.
Mais pas comme le feu de mon père, le premier feu de l'année.
Celui du Bélier "tout feu tout flamme", ni comme celui de mon fils
Lion, satisfait, chaleureux, se prélassant au soleil,
Non, le mien c'est le dernier feu du Zodiaque
Le feu spirituel, et pour les Chinois le FEU SUR OCEAN,
C'est dire la complication d'un destin vu à travers astrologie,
Maintenir cette petite flamme sur l'immensité des eaux d'un Océan !
toujours en mouvement,
Si en plus de tout cela, nous ajoutons un brin de numérologie
Je me trouve selon mon nom et mes prénoms N° 5, c'est à dire
"liberté -le vent", donc toujours en mouvement, toujours ailleurs,
J'ai subi les conséquences qu'a eut cet arrangement de signes sur ma vie,
Ma petite enfance de laquelle je n'ai pas gardé grand souvenir
a été très "bourgeoise, à la maison on manquait de rien,
Ni bonne ni cuisinière, mais on changeait souvent d'habitation,
Moi et ma soeur nous étions toujours habillées à la dernière mode,
Avec de petites robes brodées main, mais l'été toujours pieds nues,
Ma mère étant très "écolo" et près de la nature prétendait que marcher
pieds nus donnait une bonne posture,
Elle n'était pas uniquement écolo elle était aussi "suffragette"
Elle promouvait à ce titre émancipation de femmes.
J'étais dont à une très bonne école et cela m'a marqué pour la vie.
A ce sujet il faut bien préciser que l'égalité Hommes-Femmes a été
inscrite dans la Constitution Polonaise justement l'année de ma naissance, 1923.
Dans la même constitution était d'ailleurs inscrite la Caisse de Maladie et Congé payés obligatoire pour tous les travailleurs.
J'était donc née dans une bonne année "de progrès" très en avance sur les autres pays, sauf l’Allemagne qui a été la première à mettre en application ces progrès sociaux.
Tout cela a bercé mon adolescence et m'a été "inculqué" dans la décennie des années 30.
Tous ces progrès (ainsi que cette égalité Hommes-Femmes) instaurés dans nos pays, je ne les ai pas retrouvé en France en 1945.
Cela a perturbé mon existence dans ce pays dont je n'arrivais pas à comprendre "le comportement " "non égalitaire".
La France c'est un drôle de pays bien représenté par l'expression "french lover"
Mon comportement "égalitaire" étant toujours mal interprété, car en France (même maintenant dans les années 2000) tout contact même intellectuel est "interprété" de "sexe à sexe "et non « d'un être humain à être humain ».
C'est cela qui "perturbe" souvent le relationnel et qui suscite des jalousies entre femmes, cette quasi "non admission" de relation purement humaines et hors sexe, entre hommes et femmes,
Quand je pense qu'actuellement en France on remet en question la "mixité" dans les écoles ! ! ! qui soit disant perturbe les écoliers, C'est dire combien la France est perturbée par la "SEXE" !
La mixité a existé en Pologne et en Allemagne bien avant qu'elle ne fut introduite en France, sans perturber les jeunesses de ces pays, pourquoi dont juste en France cela est-il si "perturbant"?
Probablement uniquement comme je l'ai dit plus haut en France tout est basé sur "le sexe et la sexualité"
Je me suis égarée, et je suis partie loin de "mon histoire personnelle" de ma "liberté du vent" de ma petite flamme du "feu sur l'océan"
C'est pourtant ce « vent de liberté » qui m'a fait continuellement changer de métier et de vie ; employée de bureau dans l'usine de chaussures Pellet à Vienne dans les années 45, j'ai changé ma place de bureau contre une place d'ouvrière à la chaine pour « gagner un peu plus » et avoir une journée continue de 5 h à 13 H ce qui me laissait plus de temps pour "vivre". Quelque temps après je me suis trouvée par la "volonté" de mon mari (dans ces années la en France la femme n'avait rien à dire, sous tutelle de son mari ! ! !' ) Je me suis dont retrouvée paysanne en fermage dans un village de la Savoie "La Breviaire" de la après une grave maladie je me suis retrouvée obligée à la "situation de "femme de ménage" après quoi je me suis improvisée "cartomancienne" (j'avais de dons et cela a marché très bien).
Après quoi ayant quitté mon mari, je suis passée à la case "serveuse" dans les bars divers, car je ne gardais pas longtemps ma place, une fois parce que on ne me déclarait pas à la Sécu, d'autres parce que on m'exploitait après cela je suis devenue "entraineuse " dans les cabarets, après quelque temps je quitte les cabarets pour faire du commerce ambulant, faisant tous les marchés forains des environs ,dans la foulée je trouvais place de vendeuse-démonstratrice de machines à laver le linge, c'était la grande nouveauté. Suite à un accident de voiture je me suis trouvée un poste de secrétaire vendeuse dans un petit garage de vente de voitures d'occasion, ce métier m'a donné les possibilités de développer ce garage et jusqu'à en faire un concessionnaire SKODA dans les années 60. Suite à quoi j'ai organisé un garage de carrosserie et de mécanique, mais mon patron est tombé amoureux d'une femme qui par ses manigances m'a fait perdre ma place à son avantage. Moi je me suis monté une de premières discothèques de Grenoble et probablement une des premières en France, c'était l’année avant les Jeux Olympiques, cela tournait très bien, cette discothèque je l'ai tenue pendant 20 ans, mais en même temps j'ai monté un restaurant "diner-spectacle" et j'ai obtenu diplôme « entrepreneur de spectacle ». Le restaurant n'étant pas assez rentable, le loyer étant trop important, j'ai abandonné le restaurant et j'ai enrichi ma discothèque en y produisant de très grands spectacles, cela marchait "du tonnerre" mais "le vent" me poussait toujours à inventer d'autres choses. Depuis longtemps déjà je m'intéressais aux antiquités, ayant trouvé à acheter un petit fond de commerce je me suis monté un magasin de brocante, je me suis passionné pour ce métier, et je me suis aperçu que j'avais des dons innés pour reconnaitre les styles, les époques de meubles et de objets d'art, j'ai pu faire ainsi de bonnes affaires. Je travaillais double journée, la nuit à mon Club et l'après midi pour gérer mon magasin de brocante , où j'ai embauché une vendeuse pour m'y aider. Mais un jour mon petit magasin fut démoli par la construction d'un grand complexe d'immeuble ,j'étais obligée de fermer car tout un mur s'est écroulé, cela a duré presque trois ans, et après je n'avais plus de moyens financiers pour recommencer. Les années ont passé, on était déjà en 1981 et les Socialistes sont arrivés au pouvoir, il y a eu un tas de changements, les hommes d'affaires n'avaient plus le droit d'inclure leurs frais de sorties avec leurs clients dans "les boites de nuits" dans leurs "frais généraux", Le "Club 94" a perdu toute sa bonne clientèle. Il n'y arrivait que de "clients demandant d'une façon "tonitruante" de leurs servir des "CUBA LIBRE", j'en avais assez de ce "business" là, et j'ai vendu mon « Club », ma petite création des années 60…/…
(Ce qui est étonnant : c’est qu’elle ne parle pas de ses dons de peintres …/…
Les élude t elle de sa vie ? )
Des « choses à penser » comme elle dit :
"Que tu sois athée et que tu crois au "Néant", c'est "Néant" que sera l'autre
nom de Dieu, puisque c'est du Néant que naitra la vie.
Dieu où Néant deux faces de la même chose, Noir et Lumière, Vie et Mort,
D'une manière cela n'a aucune importance, car qu'est l'existence ? Réalité ?
Rêve ? Illusion ? et puis quel sens ? Réalité-Illusion-la même chose,
Si on ne met pas le 2 après le 1, le 1 n'existerait pas, car le 1 est tout mais rien sans le 2. C'est la qu'intervient une phrase prononcée par un Saint au 17ième
siécle (j'ai oublié son nom)
"La Pensée est sortie de la tête de Dieu a regardé Dieu et dit : "maintenant c'est MOI DIEU" !
Mais la Pensée est rentrée dans nos têtes et Nous ramène à DIEU,
Sans le 2 LA PENSEE DIEU le 1 ne pourrait pas être manifesté dans SA CREATION, "choses à penser".... Aleksa
(after show, huile)
Parfois un poème :
Musique douce et lancinante
Dont les ondes heurtent mon coeur,
Dans la nuit noire de solitude
Elles m'enivrent et me font peur,
M'emportant sur l'aile du rêve
Sous un ciel scintillant d'étoiles
Dans cette belle nuit qui s'achève
Recouvrant mon âme de son voile,
Où sont parties mes jeunes années ?
Où sont partis les rêves d'amour ?
Tout se dissous tout disparait
S'en va au loin et s'éparpille,
La nuit couvre tout de son velours,
Atténuant chagrins, et même les joies,
Emportant tout, très loin de moi,
Laissant le vide d'ennui autour
Errer partout comme un vautour.
Pensées écrites en regardant une émission sur le milieu de la BOXE et de BOOKMAKEURS :
“Sexe, perversion,fric,drogues et corruption,
Côté noir de l’humanité,
Morte, étranglée par des mains laissant un collier noir sur le cou,
Corps abandonné disloqué sur un lit défait,
Télévision ! ! !
Un immense corps musclé bavant. Sexe qui transpire,
Un corps bandé à l’extrême, harcèlement,
A n’en pouvoir plus et en vouloir encore,
Le sexe, le fric, les deux de plus en plus,
Où s’arrête la noirceur des hommes ?
Les âmes noires,trois quarts de l’humanité,
RAP, les mots rythmes, sexe la vie sans vie,
De mots scandés, cela bat comme un cœur,
Comme un sexe, va et vient,dur Rien,
L’homme en veut encore,assouvir son désir son plaisir,
Comme si on pouvait appeler plaisir les actes sans âme,
Vides, perverses, juste le rythme et encore !
Elle bouge, elle danse, se plie, se remue chante, fait monter le désir du sexe,
Sexe et rythme, un chant sans mélodie, juste de mots, Rap, Rap,
La terre desséchée, aride, déserte, plus de romantisme, plus de mélodie,
Du sexe et du Rap, la fille comme un papillon en désarroi,
Remue les bras, bat de l’aile, plus d’amour, rap, rap rap,
L’homme en veut encore, du sexe, du fric, des drogues,
Viol et corruption,se défouler de toute façon,
Recherche de soi ? n’importe quoi ! vol, brutalité, feu, attentats,
Même le sexe est dépassé, mais toujours de plus en plus de fric
Attaque, dépassement de normes ? lesquelles ?
Elles n’existent plus, chacun les siennes, destruction de soi et de autres,
Haines, escroqueries, jalousies, violences, peurs, replis sur soi,
Cocooning bourgeois, peur de autres, risques, dangers,
Déséquilibre, irresponsabilité, Fermé, caché, dépassé, sauvagerie,
Où est l’humanité ? Cocktails Molotov ? terrorisme aveugle Mort !
Aleksandra a publié 4 livres :
Un petit livre sur ses peintures et sa vie d'artiste, intitulé "Artiste tu as dit Artiste ?"
un roman basé sur sa vie intitulé "Le destin d'Eloïse"
un petit livre intitulé "Pêle Mêle" Politique, Scientifique, Social, et Dieu dans tout cela ?"
et dernièrement un grand livre de 208 reproductions de ses oeuvres, avec de petits commentaires, intitulé "Mes images et moi".
Enfin récemment, 5 livres pour enfants : "Les petites aventures d’Odin"…
Voilà une personnalité attachante à connaître, merci à elle de m'avoir fait confiance...
(discothèque)
et bonnes fêtes de fin d'année !