dans sa grande pochette grise
alors on poétise nos souvenirs
en filigrane de nos espérances
que le temps bleu verra clair
que le ciel ici connaitra les joie des hommes
les animaux et les herbes croissent à l'unisson
le monde en demeure est là
dans sa tulle blanche en arrêt de mots à vivre
nous sommes des éclats naïfs et nains au sein des cosmos
j'étoilais ton corps dans mes souvenances
j'entendais encore tu chantais tes stances
et mon sexe c'était l'étrave
qui cherchait à comprendre
tu avais une peau de cuivre
et tes yeux : deux cerises avec ton rire
les souvenirs c'est le nec plus ultra
le seul bon est conservé
on s'assure de ceci de cela
on se dit : on fut aimé
les âmes florissaient sous l'amour
on se mettait à voler, à rêver
on faisait des mots d'amour grand comme ça (________________________)
on se prenait au jeu, on riait
dans l'inflorescence de tes sourires
dans les nids discrêts de tes sexes pluriels
en filigrane du soleil couché orangé
j'ai l'impression que tu as toujours existé
même dans quelque coin abstrait de mes enfances
poésie aimée, chant des hommes, secret des grands amitiés