un très bon cru pour ce numéro de Mars :
- l'éditorial souvent sympathique de François Busnel sur le choc qu'il a eu en lisant le dernier roman de Chloé Delaume
- la chronique de frédéric Beigbeder souvent amusante, ici sur la mise au piédestal des écrivains - comme people ou célébrités - alors que plus personne "ne lit" leurs oeuvres...
- le choix des libraires toujours plus intéressant que celui de la FNAC
- une critique intéressante du dernier livre audio de Michel Onfray : faut-il brûler l'art contemporain ? A être trop (bon) pédagogue, le philosophe en oublie parfois l'essentiel...
- le 100% de 5 critiques qui ont tous aimé "à la folie" "Désolation" de R. Panh, témoignage terrifiant d'un survivant du génocide perpétué par les Khmers rouges.
- l'excellente chronique de Tristan Savin sur des écrits retrouvés de Nicolas Bouvier (un de mes maîtres), ces derniers parlant de son séjour en Indonésie en 1970 ; pays que je connais bien puisque mon frère y vit depuis 30 ans / Quel plaisir d'avoir donc à lire les écrits d'un de mes auteurs préférés à propos d'un pays que j'aime beaucoup (et pour le pays et pour ses habitants)
- l'univers d'un écrivain : toujours intéressant d'aller voir l'intérieur de celui qui écrit, voir son bureau, ce qu'il a punaisé aux murs, l'ambiance, ce mois-ci un grand puisqu'il s'agit de Daniel Pennac
- le spécial JAPON (invité d'honneur du prochain salon du livre) : les écrivains japonais avec ceux d'Amérique du Nord sont ceux que je lis le plus ; donc chronique très attirante, mes deux écrivains prégérés y sont : le fantasque Haruki Murakami et l'inquiétante Yôko Ogawa et tous les autres sont là, avec en prime le début du nouveau Kawabata et la bibliothèque "idéale" où je retrouve tous les livres que j'ai aimés, même si je n'aurai pas choisi Kafka sur le rivage pour représenter H. Murakami.
- de beaux articles sur les romans français : "les séparées", "en vieillissant les hommes pleurent" et "le rêve de l'homme lucide" dont j'ai parlé ici même sont de bien beaux récits
- romans étrangers : idem
- enfin un entretien très passionnant avec Patrick Chamoiseau, un grand lui aussi, "Je suis devenu écrivain pour survivre au fait que je ne pouvais pas exprimer à l'oral ce qui m'était demandé." = quoi dire d'autre ?
- on termine par la chronique de Gérard Oberlé toujours charmante et désopilante ; cette fois ci il nous souhaite paix, amour et téquila...
BONNES LECTURES