(tableau de Van Dongen)
élégant triangle isocèle aux goûts d’irone ou saveurs des pays mûrs
Passagèrement en toi parcourais-je tes sentes de menthe laquée
aux sonorités de matin clair mollement où ton corps assoupi
j’ai voulu construire ton sexe de moellons inouïs
retirer ta peau en dernière étrange étoffe derniers habits dernier moiré
un sourire timide
une sonatine de toi rubis en pâleur de ta peau effleurer labial en rouge peinturé
Napperon : ton sexe de mes nuits éclaircies mimée ta vulve lancéolée aux ladies infinies
Jasmin : inciser ta peau en moi je suis lacune, trou large où perle une lactescence
Parurier de tes sens : dire un abrégé seul car ton corps est sans fin
tu fis rouge tes nageoires sexuelles aux méticuleuses faïences
tes grandes jambes en entrevoie de tous mes fantasmes gainées de cet acrylique sombre ; avec ma sonde je sonde je songe ; ton sexe intact où faire le contact…
Le contact… On réinvente ! J’avais d’abord cherché à « t’envelopper » ?
Solfier, soyeux, cette étrange garnison des cellules cutanées, mailles à étirer, tirer, étirer, tirer, étirer, tirer, étirer, je t’écartèle ; belle-de-jour, belle-de-nuit tu t’accroupis
Tertio : l’odeur surette de ton sexe ouvert, juste jus où
Où pastis réglissé jouir à fond ! adoucir ma gorge
dont le noyau provient poreux des fonds vaginaux
je ponte du parvis à l’horizon tes sèves onctueuses
vigneron actif mains violettes de trop agir, amant tonnelier
de ce beau corps que tu fis, je peux te manger en dessert de ma vie, spirale déroule ces spectres solaires, décomposer ainsi de tout ton entier corps, toi
pour cette lumière rosée radiale à moi
obligé passage de nos sexes communiés, beau chassé de bruyère en tes sexes rouges,
l’appât du monde cosmique, aphone virée de ton corps assourdi
algues rouges carminées alors jaillissent attiédies tes mains de femme
vallée baignée bosselée de fines caresses favorablement
ton ventre cercle à mes mains circonscrit donne l’œil du monde